Si le marché de l'immobilier logistique français a affiché une bonne tenue au premier semestre de l'année, toutes les régions n'ont pas bénéficié de cette reprise.
Avec 1,5 million de mètres carrés placés au premier semestre de l'année, le marché de l’immobilier logistique français n'avait pas connu un tel niveau de performance depuis 2011.
Arthur Lloyd Logistique met toutefois en garde : "Les véritables répercussions économiques de la crise ukrainienne ne se sont à ce jour pas encore fait véritablement ressentir ".
Pour Didier Terrier, directeur général du conseil français en immobilier logistique, "dans un contexte global d’inflation et de resserrement de la politique monétaire les freins qui ralentissent actuellement la consommation rendent ainsi plus incertain le lancement de nouveaux projets".
Au plan géographique, la bonne performance du marché national reste en demi-teinte. Elle ne concerne pas tous les pôles logistiques de l’Hexagone.
Dans les secteurs secondaires, le retrait se poursuit ainsi au premier semestre, la demande placée n’y ayant pas dépassé 404.000 m². Car ces pôles avaient culminé à un niveau de 863.000 m² au premier semestre 2019.
La Normandie, le Grand-Est et la région Centre, secteurs leaders en 2021, ont plus particulièrement accusé un recul de 51 %, pénalisés notamment par l’absence d’opérations de grande superficie.
Plus d'un million de m2 dans la dorsale
Ainsi, les pôles majeurs de la dorsale, qui connaissent quant à eux leur meilleure performance enregistrée depuis 2015, concentrent 74 % de la demande placée totale avec 1,1 million de mètres carrés commercialisés.
La région parisienne connaît un record d’activité, avec 638.000 m² acquis ou pris à bail en un seul semestre. Trois transactions, réalisées à l’initiative de l'entreprise de commerce électronique germanique Zalando à Montereau-sur-le-Jard (Seine-et-Marne) et du distributeur Lidl à Ablis (Yvelines) et Vaux-le-Pénil (Seine-et-Marne), représentent 48 % du volume total commercialisé.
Les Hauts-de-France connaissent quant à eux un recul par rapport à une année 2021 exceptionnelle. Pour autant, la demande placée est supérieure de 34 % au niveau moyen des onze dernières années.
Le Sud-Est de la France n’est pas en reste. Même si une seule transaction a été actée dans le Sud, réalisée par Lidl dans le parc des Bréguières (Var), la région lyonnaise s'est montrée dynamique, avec 221.000 m² placés.
"Après une année 2021 en demi-teinte, les acteurs de la grande distribution ont significativement accru leurs prises de positions au cours des six derniers mois. Parmi eux, Lidl, Intermarché et But ont été remarqués, avec six transactions réalisées, pour un total de 411.000 m², soit 89 % des surfaces prises par les détaillants", note Didier Terrier.
Plus globalement, et notamment du fait de plusieurs opérations initiées par le commerce électronique, les chargeurs sont à l’origine de 67 % du volume total acquis ou pris à bail en France. De leur côté, les prestataires accusent un recul de 36 % en dépit de deux opérations de plus de 40.000 m² réalisées par le logisticien Jung à Illies (Nord) et le commissionnaire de transport international Ceva Logistics (groupe CMA CGM) à Saint-Quentin-Fallavier (Isère).
Pénurie d'offres en région lyonnaise
"Dans un contexte de durcissement des positions de certaines collectivités et associations environnementales, hostiles à la construction de nouvelles plateformes logistiques, les utilisateurs continuent pourtant à considérer le segment du neuf comme une réponse à leurs stratégies immobilières. Les deux-tiers du volume commercialisé global portent ainsi sur des surfaces à construire, ou livrées en blanc", ajoute Didier Terrier.
Au total ce sont près de 300.000 m² de transactions qui ont été finalisées dans le cadre d’opérations spéculatives. L’offre de bâtiments disponibles sous six mois en France a diminué de 9 % à la fin du second trimestre, atteignant 2,1 millions de m². Le stock s’est plus particulièrement résorbé en région francilienne, où seuls 648.000 m² étaient ainsi vacants à la fin juin.
Arthur Lloyd Logistique met toutefois en garde : "Les véritables répercussions économiques de la crise ukrainienne ne se sont à ce jour pas encore fait véritablement ressentir ".
Pour Didier Terrier, directeur général du conseil français en immobilier logistique, "dans un contexte global d’inflation et de resserrement de la politique monétaire les freins qui ralentissent actuellement la consommation rendent ainsi plus incertain le lancement de nouveaux projets".
Au plan géographique, la bonne performance du marché national reste en demi-teinte. Elle ne concerne pas tous les pôles logistiques de l’Hexagone.
Dans les secteurs secondaires, le retrait se poursuit ainsi au premier semestre, la demande placée n’y ayant pas dépassé 404.000 m². Car ces pôles avaient culminé à un niveau de 863.000 m² au premier semestre 2019.
La Normandie, le Grand-Est et la région Centre, secteurs leaders en 2021, ont plus particulièrement accusé un recul de 51 %, pénalisés notamment par l’absence d’opérations de grande superficie.
Plus d'un million de m2 dans la dorsale
Ainsi, les pôles majeurs de la dorsale, qui connaissent quant à eux leur meilleure performance enregistrée depuis 2015, concentrent 74 % de la demande placée totale avec 1,1 million de mètres carrés commercialisés.
La région parisienne connaît un record d’activité, avec 638.000 m² acquis ou pris à bail en un seul semestre. Trois transactions, réalisées à l’initiative de l'entreprise de commerce électronique germanique Zalando à Montereau-sur-le-Jard (Seine-et-Marne) et du distributeur Lidl à Ablis (Yvelines) et Vaux-le-Pénil (Seine-et-Marne), représentent 48 % du volume total commercialisé.
Les Hauts-de-France connaissent quant à eux un recul par rapport à une année 2021 exceptionnelle. Pour autant, la demande placée est supérieure de 34 % au niveau moyen des onze dernières années.
Le Sud-Est de la France n’est pas en reste. Même si une seule transaction a été actée dans le Sud, réalisée par Lidl dans le parc des Bréguières (Var), la région lyonnaise s'est montrée dynamique, avec 221.000 m² placés.
"Après une année 2021 en demi-teinte, les acteurs de la grande distribution ont significativement accru leurs prises de positions au cours des six derniers mois. Parmi eux, Lidl, Intermarché et But ont été remarqués, avec six transactions réalisées, pour un total de 411.000 m², soit 89 % des surfaces prises par les détaillants", note Didier Terrier.
Plus globalement, et notamment du fait de plusieurs opérations initiées par le commerce électronique, les chargeurs sont à l’origine de 67 % du volume total acquis ou pris à bail en France. De leur côté, les prestataires accusent un recul de 36 % en dépit de deux opérations de plus de 40.000 m² réalisées par le logisticien Jung à Illies (Nord) et le commissionnaire de transport international Ceva Logistics (groupe CMA CGM) à Saint-Quentin-Fallavier (Isère).
Pénurie d'offres en région lyonnaise
"Dans un contexte de durcissement des positions de certaines collectivités et associations environnementales, hostiles à la construction de nouvelles plateformes logistiques, les utilisateurs continuent pourtant à considérer le segment du neuf comme une réponse à leurs stratégies immobilières. Les deux-tiers du volume commercialisé global portent ainsi sur des surfaces à construire, ou livrées en blanc", ajoute Didier Terrier.
Au total ce sont près de 300.000 m² de transactions qui ont été finalisées dans le cadre d’opérations spéculatives. L’offre de bâtiments disponibles sous six mois en France a diminué de 9 % à la fin du second trimestre, atteignant 2,1 millions de m². Le stock s’est plus particulièrement résorbé en région francilienne, où seuls 648.000 m² étaient ainsi vacants à la fin juin.