À Strasbourg, les surfaces logistiques de qualité qui faisaient défaut se sont développées mais pour un volume placé en 2020 inférieur à 2019.
L’offre d’immobilière pour la logistique retrouve de la vigueur à Strasbourg (Bas-Rhin) et ses environs mais la demande n’a pas suivi l’an dernier. C'est le constat de l’étude annuelle que consacre à ce marché le cabinet-conseil immobilier Rive Gauche CBRE.
Les surfaces immédiatement disponibles ont fortement augmenté, passant de 123.641 m2 à 210.215 m2. Ce total est majoritairement de qualité grâce au "Team Kimmel" du nom de ce transporteur-logisticien familial. "Team Kimmel" sera livré à Thal-Drulingen dans les prochaines semaines. Il comprend 18.000 m2 de neuf, alors que celui-ci restait désespérément à zéro depuis des années.
De plus, le stock ancien a été "assaini", selon l’expression du cabinet : les actifs de classe A ont doublé en un an pour totaliser 90.000 m2, soit près de la moitié du volume disponible. Il inclut notamment un entrepôt de près de 20.000 m2 au port de Strasbourg. L’offre future atteint un niveau, 88.000 m2, en mesure d’absorber le besoin de prise en occupation.
Un dossier majeur
Durant cette année de Covid-19, la demande a été moins dynamique qu’en 2019 "qui constituait un millésime exceptionnel dont il n’aurait pas été pensable, de toutes façons, qu’il soit réédité", insiste Sandrine Reslin, consultante locaux d’activités et logistique chez Rive Gauche CBRE.
Dans un mouvement presque exactement inverse à l’offre, les transactions en sont restées à 132.360 m2 contre 206.055 m2 en 2019, encore selon le cabinet-conseil. Le volume 2020, qui correspond au demeurant à la moyenne décennale, doit beaucoup à la très importante extension de 70.000 m2 de l'opérateur local Striebig Logistique à son siège de Hatten.
Rive Gauche CBRE recense également le nouveau développement de 13.800 m2 des Transports Fuchs à Erstein ou l’installation du négociant en matériaux Siehr (13.500 m2) dans l’Ecoparc Rhénan de Reichstett-Vendenheim. Les constructions neuves ont concentré l’ensemble de la demande placée, laissant des surfaces vacantes dans les entrepôts de seconde main.
Repenser l’aménagement des bâtiments
La montée du e-commerce s’est faite ressentir et va accélérer la mutation de l’offre. "Elle rend nécessaire de repenser l’aménagement des bâtiments existants et de réorganiser en profondeur la supply chain. Entre méga-entrepôts et petites unités de stockage, les demandes continueront à évoluer en 2021", souligne Sandrine Reslin. Les loyers ont bien résisté à la crise sanitaire, étant stables voire légèrement orientés à la hausse. Pour le neuf, Rive Gauche CBRE les situe dans une fourchette de 45 à 55 euros par m2 par an, hors taxes et hors charges, pour ce qui concerne les valeurs officiellement annoncées en tout cas.
Les surfaces immédiatement disponibles ont fortement augmenté, passant de 123.641 m2 à 210.215 m2. Ce total est majoritairement de qualité grâce au "Team Kimmel" du nom de ce transporteur-logisticien familial. "Team Kimmel" sera livré à Thal-Drulingen dans les prochaines semaines. Il comprend 18.000 m2 de neuf, alors que celui-ci restait désespérément à zéro depuis des années.
De plus, le stock ancien a été "assaini", selon l’expression du cabinet : les actifs de classe A ont doublé en un an pour totaliser 90.000 m2, soit près de la moitié du volume disponible. Il inclut notamment un entrepôt de près de 20.000 m2 au port de Strasbourg. L’offre future atteint un niveau, 88.000 m2, en mesure d’absorber le besoin de prise en occupation.
Un dossier majeur
Durant cette année de Covid-19, la demande a été moins dynamique qu’en 2019 "qui constituait un millésime exceptionnel dont il n’aurait pas été pensable, de toutes façons, qu’il soit réédité", insiste Sandrine Reslin, consultante locaux d’activités et logistique chez Rive Gauche CBRE.
Dans un mouvement presque exactement inverse à l’offre, les transactions en sont restées à 132.360 m2 contre 206.055 m2 en 2019, encore selon le cabinet-conseil. Le volume 2020, qui correspond au demeurant à la moyenne décennale, doit beaucoup à la très importante extension de 70.000 m2 de l'opérateur local Striebig Logistique à son siège de Hatten.
Rive Gauche CBRE recense également le nouveau développement de 13.800 m2 des Transports Fuchs à Erstein ou l’installation du négociant en matériaux Siehr (13.500 m2) dans l’Ecoparc Rhénan de Reichstett-Vendenheim. Les constructions neuves ont concentré l’ensemble de la demande placée, laissant des surfaces vacantes dans les entrepôts de seconde main.
Repenser l’aménagement des bâtiments
La montée du e-commerce s’est faite ressentir et va accélérer la mutation de l’offre. "Elle rend nécessaire de repenser l’aménagement des bâtiments existants et de réorganiser en profondeur la supply chain. Entre méga-entrepôts et petites unités de stockage, les demandes continueront à évoluer en 2021", souligne Sandrine Reslin. Les loyers ont bien résisté à la crise sanitaire, étant stables voire légèrement orientés à la hausse. Pour le neuf, Rive Gauche CBRE les situe dans une fourchette de 45 à 55 euros par m2 par an, hors taxes et hors charges, pour ce qui concerne les valeurs officiellement annoncées en tout cas.
