Dans un contexte dégradé, la région lyonnaise a tenu le marché national de l'immobilier logistique en 2020. Elle connaît la plus haute progression de la demande placée.
Alors que la demande placée marque un recul de 7 à 15 % à l’échelle nationale, la région lyonnaise se distingue par son dynamisme, selon le rapport annuel d’Arthur Loyd logistique sur le marché de l'immobilier. Elle connaît la plus forte progression (31 %) avec une demande placée de 328.000 m2 en 2020 contre 250.000 m2 en 2019. À défaut d’une offre suffisante sur la classe A, la majorité des transactions ont eu lieu pour des bâtiments de classe B.
"Le secteur le plus dynamique reste le Nord-Isère", a commenté Didier Terrier, directeur général d’Arthur Loyd lors de la présentation des résultats. La demande placée dans le secteur est de 199.000 m2 contre 111.000 en 2019. Saturé, le secteur de la rocade lyonnaise est en baisse (33.000 m2 ), et celui de Plaine-de-l’Ain (hors Pipa) progresse faiblement (33.000 m2) compte tenu de ses possibilités. "Nous aimerions faire plus sur ce dernier, mais certains élus ont dit stop à la logistique, déplore le directeur général. "Les valeurs du marché ont tenu du fait de l’offre, particulièrement faible", précise-t-il.
Aller plus loin ou développer les friches
Et pour cause. Sur six mois, l’offre disponible reste particulièrement faible avec 160.000 m2 disponibles. En comparaison, ce chiffre est de 639.000 m2 dans les Hauts-de-France. En janvier, seulement deux possibilités de plus de 20.000 m2 étaient disponibles sur six mois. Encore une fois, la majeure partie de l’offre se concentre sur le nord de l'Isère.
Pour pousser le développement dans la région, les spécialistes mettent en avant l’intérêt de la reprise de friches comme ce fut le cas avec Virtuo. En 2020, le promoteur a commencé des travaux pour une plateforme de 36.000 m2 à Miribel sur l’ex-bâtiment d’Intermarché. Sinon, il faudra peut-être aller plus loin. " À cause de cette saturation, certains vont dans la Loire pour trouver preneur", indique Didier Terrier.
"Le secteur le plus dynamique reste le Nord-Isère", a commenté Didier Terrier, directeur général d’Arthur Loyd lors de la présentation des résultats. La demande placée dans le secteur est de 199.000 m2 contre 111.000 en 2019. Saturé, le secteur de la rocade lyonnaise est en baisse (33.000 m2 ), et celui de Plaine-de-l’Ain (hors Pipa) progresse faiblement (33.000 m2) compte tenu de ses possibilités. "Nous aimerions faire plus sur ce dernier, mais certains élus ont dit stop à la logistique, déplore le directeur général. "Les valeurs du marché ont tenu du fait de l’offre, particulièrement faible", précise-t-il.
Aller plus loin ou développer les friches
Et pour cause. Sur six mois, l’offre disponible reste particulièrement faible avec 160.000 m2 disponibles. En comparaison, ce chiffre est de 639.000 m2 dans les Hauts-de-France. En janvier, seulement deux possibilités de plus de 20.000 m2 étaient disponibles sur six mois. Encore une fois, la majeure partie de l’offre se concentre sur le nord de l'Isère.
Pour pousser le développement dans la région, les spécialistes mettent en avant l’intérêt de la reprise de friches comme ce fut le cas avec Virtuo. En 2020, le promoteur a commencé des travaux pour une plateforme de 36.000 m2 à Miribel sur l’ex-bâtiment d’Intermarché. Sinon, il faudra peut-être aller plus loin. " À cause de cette saturation, certains vont dans la Loire pour trouver preneur", indique Didier Terrier.
