Alors que le marché lyonnais reste saturé, la région Auvergne-Rhône-Alpes réalise un bon premier trimestre 2022. Une performance qui n’empêche pas la persistance de freins.
Au premier trimestre 2022, la région Auvergne-Rhône-Alpes (Aura) s’est placée comme le premier marché de l’immobilier logistique en France. Sur les 799.800 m² commercialisés à l’échelle nationale (entrepôts de plus de 10.000 m2), Aura totalise 263.400 m2, selon la société spécialisée dans l'immobilier d'entreprises Jones Lang LaSalle (JLL).
Un score rare permis par la commercialisation de huit entrepôts dont trois supérieurs à 50.000 m2. Un fait rare qui ne va pas durer, selon Olivier Durif, directeur France transition et logistique chez JLL. "Ce bon trimestre n’est pas lié à des commercialisations près de la métropole de Lyon qui reste saturée, précise-t-il. Elle manque de capacité d’accueil comme les autres métropoles, à l'exception de Lille."
Les ventes ont ainsi eu lieu dans des départements périphériques. Une opération a été bouclée à Roanne, avec l’installation de Market Maker sur 47.000 m2. À Sury-le-Comtal (Loire), C-Discount a construit une plateforme de 59.530 m2 et Lidl va investir un site de 73.120 m2 dans la région. "Le marché reste animé par la grande distribution et le développement du e-commerce", constate le spécialiste. Le groupe Blondel s’installe, lui, du côté de Valence avec une plateforme de plus de 20.000 m2.
Développements à Clermont-Ferrand ?
Cette performance n'empêche pas la persistance de freins. Pour la logistique, le foncier reste rare. Car l'activité n'est pas toujours appréciée par les élus. "On parle beaucoup de recréer des usines. Mais, si nous n’avons pas aussi des capacités de développement en logistique, nous n’aurons pas d'industrie. Les deux vont de pair", fait remarquer Olivier Durif.
Pour lui, un pôle pourrait encore se développer considérablement dans la région : celui de Clermont-Ferrand. Située au croisement entre l'A71 et de l'A89, la métropole auvergnate a beaucoup plus de capacités que les pôles lyonnais et grenoblois.
Il note également que la ville de Mâcon entre désormais dans le marché lyonnais. "Aujourd’hui, nous avons de plus en plus de développements sur la dorsale à l'écart des métropoles", constate Olivier Durif. En ce sens, les vallées de la Saône et du Rhône devraient également se développer.
Un score rare permis par la commercialisation de huit entrepôts dont trois supérieurs à 50.000 m2. Un fait rare qui ne va pas durer, selon Olivier Durif, directeur France transition et logistique chez JLL. "Ce bon trimestre n’est pas lié à des commercialisations près de la métropole de Lyon qui reste saturée, précise-t-il. Elle manque de capacité d’accueil comme les autres métropoles, à l'exception de Lille."
Les ventes ont ainsi eu lieu dans des départements périphériques. Une opération a été bouclée à Roanne, avec l’installation de Market Maker sur 47.000 m2. À Sury-le-Comtal (Loire), C-Discount a construit une plateforme de 59.530 m2 et Lidl va investir un site de 73.120 m2 dans la région. "Le marché reste animé par la grande distribution et le développement du e-commerce", constate le spécialiste. Le groupe Blondel s’installe, lui, du côté de Valence avec une plateforme de plus de 20.000 m2.
Développements à Clermont-Ferrand ?
Cette performance n'empêche pas la persistance de freins. Pour la logistique, le foncier reste rare. Car l'activité n'est pas toujours appréciée par les élus. "On parle beaucoup de recréer des usines. Mais, si nous n’avons pas aussi des capacités de développement en logistique, nous n’aurons pas d'industrie. Les deux vont de pair", fait remarquer Olivier Durif.
Pour lui, un pôle pourrait encore se développer considérablement dans la région : celui de Clermont-Ferrand. Située au croisement entre l'A71 et de l'A89, la métropole auvergnate a beaucoup plus de capacités que les pôles lyonnais et grenoblois.
Il note également que la ville de Mâcon entre désormais dans le marché lyonnais. "Aujourd’hui, nous avons de plus en plus de développements sur la dorsale à l'écart des métropoles", constate Olivier Durif. En ce sens, les vallées de la Saône et du Rhône devraient également se développer.