Afilog et ses membres ont signé une charte d’engagements avec l’État qui fixe la neutralité carbone de l’immobilier logistique d’ici 2040. Cette signature intervient après un premier semestre de nouveau en croissance dans le secteur.
Le gouvernement a confié à France Logistique et à France Stratégie la mission de lancer une concertation avec les acteurs de l’immobilier logistique. Le but de cette concertation commencée le 11 mars était de "faire émerger les conditions d’un développement responsable de la filière et de formaliser des engagements en la matière". Elle a abouti à une "charte d’engagements réciproques pour la performance environnementale et économique de l’immobilier logistique français". Signée le 28 juillet par les pouvoirs publics, Afilog et quarante-deux de ses membres, cette charte a une durée de six ans et contient vingt-quatre engagements réciproques.
Étude écologique pour les projets de plus de 20.000 m2
Parmi ces engagements, la charte prévoit que 50 % des toitures des entrepôts neufs soient couvertes de panneaux photovoltaïques entre 2022 et 2025. Elle encourage aussi l’utilisation des friches industrielles existantes avec le concours des élus locaux et fixe à 100 % le traitement des eaux pluviales à proximité immédiate des plateformes logistiques. À compter du 1er janvier 2022, tous les nouveaux projets devront s’inscrire dans une démarche de certification HQE, Breeam ou Leed et une étude écologique sera exigée pour tous les entrepôts neufs de plus de 20.000 m2. D’ici à la fin de l’année, l’État et Afilog créeront "un référentiel de calcul et d’évaluation des émissions de gaz à effet de serre des entrepôts".
Les pouvoirs publics s’engagent aussi à simplifier et à réduire les délais d’instruction pour tous les projets logistiques et à fournir un inventaire des friches susceptibles de les accueillir. Des conférences régionales seront enfin organisées par ses services pour sensibiliser les élus locaux aux enjeux logistiques territoriaux.
Le suivi de la charte sera assuré annuellement sous l’égide de France Logistique avec restitution lors des Comités interministériels de la logistique (Cilog).
Reprise du marché
Au premier semestre, l’immobilier logistique a connu un rebond en France. La demande placée dans les entrepôts de plus de 5.000 m2 s’est élevée à plus de 1,6 Mm2 (+ 12 %) dont 60 % situés le long de la dorsale Lille-Paris-Lyon-Marseille. Selon Cushman & Wakefield, la moitié de ce volume s’est positionnée sur des bâtiments de 10.000 à 30.000 m2 tandis qu’une dizaine d’opérations a concerné des formats entre 30.000 et 60.000 m2. Trois opérations supérieures sont recensées : JJA à Saint-Vigor-d’Ymonville (92.000 m2), ID Logistics à Brébières et Maisons du Monde à Heudebouville (69.000 m2 chacun). L’attractivité financière du secteur est toujours aussi forte puisque 1,5 milliard d’euros y ont été investis au premier semestre.
Étude écologique pour les projets de plus de 20.000 m2
Parmi ces engagements, la charte prévoit que 50 % des toitures des entrepôts neufs soient couvertes de panneaux photovoltaïques entre 2022 et 2025. Elle encourage aussi l’utilisation des friches industrielles existantes avec le concours des élus locaux et fixe à 100 % le traitement des eaux pluviales à proximité immédiate des plateformes logistiques. À compter du 1er janvier 2022, tous les nouveaux projets devront s’inscrire dans une démarche de certification HQE, Breeam ou Leed et une étude écologique sera exigée pour tous les entrepôts neufs de plus de 20.000 m2. D’ici à la fin de l’année, l’État et Afilog créeront "un référentiel de calcul et d’évaluation des émissions de gaz à effet de serre des entrepôts".
Les pouvoirs publics s’engagent aussi à simplifier et à réduire les délais d’instruction pour tous les projets logistiques et à fournir un inventaire des friches susceptibles de les accueillir. Des conférences régionales seront enfin organisées par ses services pour sensibiliser les élus locaux aux enjeux logistiques territoriaux.
Le suivi de la charte sera assuré annuellement sous l’égide de France Logistique avec restitution lors des Comités interministériels de la logistique (Cilog).
Reprise du marché
Au premier semestre, l’immobilier logistique a connu un rebond en France. La demande placée dans les entrepôts de plus de 5.000 m2 s’est élevée à plus de 1,6 Mm2 (+ 12 %) dont 60 % situés le long de la dorsale Lille-Paris-Lyon-Marseille. Selon Cushman & Wakefield, la moitié de ce volume s’est positionnée sur des bâtiments de 10.000 à 30.000 m2 tandis qu’une dizaine d’opérations a concerné des formats entre 30.000 et 60.000 m2. Trois opérations supérieures sont recensées : JJA à Saint-Vigor-d’Ymonville (92.000 m2), ID Logistics à Brébières et Maisons du Monde à Heudebouville (69.000 m2 chacun). L’attractivité financière du secteur est toujours aussi forte puisque 1,5 milliard d’euros y ont été investis au premier semestre.