L'internationalisation du groupe Geodis demeure sa priorité tandis que les nouveaux besoins de la distribution multicanal, e-commerce inclus, sont présentés comme un défi à relever.
Nommée présidente du directoire il y a un an, Marie-Christine Lombard a dévoilé les grandes lignes de la stratégie du groupe Geodis le 13 octobre à Paris. "Nous sommes un logisticien avec des sociétés de transport. Notre rôle est d'être un partenaire de la croissance de nos clients qui dépensent entre 4 et 8 % de leur chiffre d'affaires dans leur supply chain". À travers ses cinq métiers – commission de transport internationale, logistique, messagerie, route et optimisation de la supply chain – la filiale de la SNCF adresse la globalité de ces dépenses. "Nous ne vendons pas de produits mais des solutions innovantes grâce à notre capacité à assembler nos savoir-faire dans la gestion des flux". Cette approche cible sept marchés : distribution et e-commerce, automobile, biens de grande consommation, high-tech, santé, aérospatial et défense ainsi qu'industrie.
Poursuivre l'internationalisation du groupe
Avec 30.900 salariés, Geodis déclare au premier semestre un chiffre d'affaires de 3,46 milliards d'euros en hausse de 1 %. Le décor planté, plusieurs axes sont prioritaires. À commencer par les chaînes d'approvisionnement internationales entre l'Asie, l'Europe et les Amériques. Ce cap vise à positionner Geodis sur les marchés et régions en croissance, sachant que 45 % de son chiffre d'affaires est réalisé aujourd'hui en France, et 78 % en Europe, de l'Ouest en particulier. À titre de comparaison, les zones Asie-Océanie et Amériques contribuent chacune à hauteur de 11 % de ses recettes, et l'Afrique à 1 % environ réalisé, pour l'essentiel, dans les projets industriels.
Ses fers de lance à l'international sont les métiers de la commission de transport, à l'origine de 37 % de son chiffre d'affaires via Geodis Wilson, la logistique (17 %) et l'optimisation de la supply chain (10 %). "Nous souhaitons aussi consolider notre leadership en France mais son poids relatif est appelé à se réduire dans nos activités". Tout comme les métiers messagerie (25 %) et transport routier (11 %), considérés néanmoins comme "fondamentaux" dans l'offre du groupe : "Sans notre savoir faire en messagerie et de ses indicateurs clé, nous ne pourrions pas sous-traiter ces opérations à l'international avec efficacité". Ce raisonnement vaut aussi pour le transport routier à travers "la maîtrise d'une flotte propre représentant un tiers de nos capacités afin de répondre aux pics d'activité de nos clients". Les deux autres tiers sont assurés par des tractionnaires réguliers et en affrètement. Avec un chiffre d'affaires de 3,46 milliards d'euros en hausse de 1 % à taux constant, cette stratégie s'est soldée au premier semestre par des croissances significatives dans plusieurs pays dont la Chine (+ 15,3 %) et le Brésil (+ 23 %), tandis que les activités nationales ont reculé de 1,9 %.
Enjeux du e-commerce
À l'international, l'accompagnement des clients est privilégié, et le positionnement du groupe dans les chaînes de distribution multicanal, dont le e-commerce, est présenté comme un enjeu stratégique. "Le e-commerce est une révolution dans la distribution et un marché fondamental pour nous". Ici, Geodis s'adresse aux pure-players et surtout aux distributeurs classiques "qui entrent en force dans le commerce en ligne". Cette montée en puissance se traduit par une augmentation des volumes et des poids moyens par envoi, constate Marie-Christine Lombard. "Cette évolution suppose des capacités et des réseaux adaptés pour la livraison tant B to B que B to C", au domicile des clients finaux compris. Les pure-players intégrant une offre logistique comme Amazon, 3Si (avec Dispeo) ou Priceminister ne peuvent satisfaire cette évolution, selon la présidente. Souvent sur les mêmes marchés et ciblant les mêmes consommateurs, "aucun distributeur classique ne souhaite travailler avec eux". Une opportunité qu'entend saisir Geodis.
Poursuivre l'internationalisation du groupe
Avec 30.900 salariés, Geodis déclare au premier semestre un chiffre d'affaires de 3,46 milliards d'euros en hausse de 1 %. Le décor planté, plusieurs axes sont prioritaires. À commencer par les chaînes d'approvisionnement internationales entre l'Asie, l'Europe et les Amériques. Ce cap vise à positionner Geodis sur les marchés et régions en croissance, sachant que 45 % de son chiffre d'affaires est réalisé aujourd'hui en France, et 78 % en Europe, de l'Ouest en particulier. À titre de comparaison, les zones Asie-Océanie et Amériques contribuent chacune à hauteur de 11 % de ses recettes, et l'Afrique à 1 % environ réalisé, pour l'essentiel, dans les projets industriels.
Ses fers de lance à l'international sont les métiers de la commission de transport, à l'origine de 37 % de son chiffre d'affaires via Geodis Wilson, la logistique (17 %) et l'optimisation de la supply chain (10 %). "Nous souhaitons aussi consolider notre leadership en France mais son poids relatif est appelé à se réduire dans nos activités". Tout comme les métiers messagerie (25 %) et transport routier (11 %), considérés néanmoins comme "fondamentaux" dans l'offre du groupe : "Sans notre savoir faire en messagerie et de ses indicateurs clé, nous ne pourrions pas sous-traiter ces opérations à l'international avec efficacité". Ce raisonnement vaut aussi pour le transport routier à travers "la maîtrise d'une flotte propre représentant un tiers de nos capacités afin de répondre aux pics d'activité de nos clients". Les deux autres tiers sont assurés par des tractionnaires réguliers et en affrètement. Avec un chiffre d'affaires de 3,46 milliards d'euros en hausse de 1 % à taux constant, cette stratégie s'est soldée au premier semestre par des croissances significatives dans plusieurs pays dont la Chine (+ 15,3 %) et le Brésil (+ 23 %), tandis que les activités nationales ont reculé de 1,9 %.
Enjeux du e-commerce
À l'international, l'accompagnement des clients est privilégié, et le positionnement du groupe dans les chaînes de distribution multicanal, dont le e-commerce, est présenté comme un enjeu stratégique. "Le e-commerce est une révolution dans la distribution et un marché fondamental pour nous". Ici, Geodis s'adresse aux pure-players et surtout aux distributeurs classiques "qui entrent en force dans le commerce en ligne". Cette montée en puissance se traduit par une augmentation des volumes et des poids moyens par envoi, constate Marie-Christine Lombard. "Cette évolution suppose des capacités et des réseaux adaptés pour la livraison tant B to B que B to C", au domicile des clients finaux compris. Les pure-players intégrant une offre logistique comme Amazon, 3Si (avec Dispeo) ou Priceminister ne peuvent satisfaire cette évolution, selon la présidente. Souvent sur les mêmes marchés et ciblant les mêmes consommateurs, "aucun distributeur classique ne souhaite travailler avec eux". Une opportunité qu'entend saisir Geodis.