Pour France Logistique, les réflexions en cours sur la refonte des chaînes d’approvisionnement ouvrent des opportunités de relocalisations en Europe. Dans le cas de la France, cette perspective suppose de simplifier les règles d’implantation et d’assouplir la fiscalité.
Deux tendances se dégagent au lendemain de la crise sanitaire, selon Anne-Marie Idrac : "la régionalisation des schémas d’approvisionnement et la diversification du sourcing". Ces deux évolutions citées le 7 juillet par la présidente de France Logistique, lors des Journées internationales de la Supply Chain, devraient avoir pour conséquence de "raccourcir les chaînes logistiques, modifier leur maillage et rendre la France moins dépendante de l'extérieur". Les règles du "juste à temps" et du "zéro stock" sont remises en question également. Un avis partagé par Laurent Livolsi. Pour le directeur du Cret-Log, les approvisionnements centrés sur la Chine sont appelés à se diversifier vers d’autres pays selon une stratégie "Chine + 1", "qui ouvre des opportunités de relocalisations en France".
Pays en concurrence
Cette vision suppose que la France et les collectivités territoriales "se mettent en ordre de bataille et capitalisent sur leurs atouts". Anne-Marie Idrac en met en avant quelques-uns : la disponibilité foncière, la présence de leaders nationaux en transport et logistique ainsi que la qualité des infrastructures nationale qui pourrait être "complétée par de meilleures dessertes portuaires". Dans le but de faire fructifier ce capital, Laurent Livolsi appelle les pouvoirs publics à jouer leur rôle d’État "stratège".
Pays en concurrence
Cette vision suppose que la France et les collectivités territoriales "se mettent en ordre de bataille et capitalisent sur leurs atouts". Anne-Marie Idrac en met en avant quelques-uns : la disponibilité foncière, la présence de leaders nationaux en transport et logistique ainsi que la qualité des infrastructures nationale qui pourrait être "complétée par de meilleures dessertes portuaires". Dans le but de faire fructifier ce capital, Laurent Livolsi appelle les pouvoirs publics à jouer leur rôle d’État "stratège".