Une étude récente de la foncière logistique Herchenbach sur les besoins en entrepôts d’industriels de France, Allemagne et Grande-Bretagne, relève chez ceux-ci une priorité à sécuriser les stocks suite aux différentes crises.
Les crises successives ont accru le besoin de sécurisation des capacités d’entreposage. Ainsi peut se tirer la conclusion de l’étude européenne "Le défi de la logistique d’entreposage", récemment produite par le constructeur de bâtiments de stockage Herchenbach.
Les 335 chargeurs de France, Allemagne et Grande-Bretagne qui ont été interrogés (quatre sur dix étant des PME de moins de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires) déclarent, pour 37 % d’entre eux, avoir augmenté leurs stocks de sécurité dans les douze derniers mois.Cette priorité a devancé celles de l’achat ou location d’entrepôts (35 %) et des investissements en informatique (logiciels de logistique entrante ou sortante) et automatisation.
Ainsi, "les besoins en capacité de stockage vont augmenter considérablement ces prochaines années, du fait que les entreprises ne souhaitent plus subir les fluctuations du marché et les perturbations dans leurs chaînes d’approvisionnement", commente Till Bossert, président-directeur général de Herchenbach Industrial Buildings.
63 % des entreprises interrogées prévoient une hausse des besoins de stockage dans les douze mois. Elles expriment une double attente qui semble relever de la quadrature du cercle : des délais de livraison plus courts et des coûts de stockage moindres. La résoudre passera par l’innovation, selon l’étude Herchenbach, qui met en exergue la pertinence des entrepôts démontables, installables en quelques jours et déplaçables au gré des trajets de livraison.
Phénomène de "polarisation"
La sécurisation entraîne aussi un phénomène que l’étude nomme "polarisation" : les chargeurs se concentrent sur l’entreposage sur leur lieu-même de production ou, sinon, sur de grandes plateformes logistiques de métropoles.
Elle mesure une moyenne de 6 entrepôts par site de production pour les entreprises interrogées, chiffre qui devait passer à 9,5 dans les deux à trois prochaines années. Un autre type d’infrastructure séduit de plus en plus : les sites de stockage urbains, répondant à l’essor de l’e-commerce par la logistique du dernier kilomètre.
A contrario, les plateformes de taille moyenne dans les villes moyennes rencontrent désormais moins d’engouement : les investissements pour ce profil vont diminuer dans les trois ans au sein du panel de l’étude, au contraire de tous les autres types de bâtiments logistiques.
Les ressources humaines, un coût important
Quant au facteur humain, il représente une préoccupation grandissante. Elle est considérée dans l’étude du point des coûts : la recherche de main d’œuvre qualifiée, le remplacement des départs et les hausses de salaires à prévoir hissent les ressources humaines au rang de "coût le plus important" pour les entreprises de l’étude (49 % d’entre elles les jugent ainsi), loin devant les nouvelles technologies (32 %) ou l’immobilier (28 %).
Les 335 chargeurs de France, Allemagne et Grande-Bretagne qui ont été interrogés (quatre sur dix étant des PME de moins de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires) déclarent, pour 37 % d’entre eux, avoir augmenté leurs stocks de sécurité dans les douze derniers mois.Cette priorité a devancé celles de l’achat ou location d’entrepôts (35 %) et des investissements en informatique (logiciels de logistique entrante ou sortante) et automatisation.
Ainsi, "les besoins en capacité de stockage vont augmenter considérablement ces prochaines années, du fait que les entreprises ne souhaitent plus subir les fluctuations du marché et les perturbations dans leurs chaînes d’approvisionnement", commente Till Bossert, président-directeur général de Herchenbach Industrial Buildings.
63 % des entreprises interrogées prévoient une hausse des besoins de stockage dans les douze mois. Elles expriment une double attente qui semble relever de la quadrature du cercle : des délais de livraison plus courts et des coûts de stockage moindres. La résoudre passera par l’innovation, selon l’étude Herchenbach, qui met en exergue la pertinence des entrepôts démontables, installables en quelques jours et déplaçables au gré des trajets de livraison.
Phénomène de "polarisation"
La sécurisation entraîne aussi un phénomène que l’étude nomme "polarisation" : les chargeurs se concentrent sur l’entreposage sur leur lieu-même de production ou, sinon, sur de grandes plateformes logistiques de métropoles.
Elle mesure une moyenne de 6 entrepôts par site de production pour les entreprises interrogées, chiffre qui devait passer à 9,5 dans les deux à trois prochaines années. Un autre type d’infrastructure séduit de plus en plus : les sites de stockage urbains, répondant à l’essor de l’e-commerce par la logistique du dernier kilomètre.
A contrario, les plateformes de taille moyenne dans les villes moyennes rencontrent désormais moins d’engouement : les investissements pour ce profil vont diminuer dans les trois ans au sein du panel de l’étude, au contraire de tous les autres types de bâtiments logistiques.
Les ressources humaines, un coût important
Quant au facteur humain, il représente une préoccupation grandissante. Elle est considérée dans l’étude du point des coûts : la recherche de main d’œuvre qualifiée, le remplacement des départs et les hausses de salaires à prévoir hissent les ressources humaines au rang de "coût le plus important" pour les entreprises de l’étude (49 % d’entre elles les jugent ainsi), loin devant les nouvelles technologies (32 %) ou l’immobilier (28 %).