L’intégration d’UTI Worldwide achevée, DSV est de nouveau en ordre de bataille pour de nouvelles fusions-acquisitions. En 2017, les résultats du groupe danois s’envolent, portés par ses trois divisions Air&Sea, Road et Solutions.
En hausse de 10,5 %, le chiffre d’affaires de DSV a dépassé pour la première fois les 10 milliards d’euros. Avec 2 % de parts déclarées sur le marché de la commission de transport, le groupe danois y revendique la cinquième position mondiale derrière DHL (5 %), Kuehne+Nagel (4 %), DB Schenker (3 %) et CH Robinson Worldwide (2 %). Estimant à 30 % le poids des vingt premiers acteurs, "notre marché est vaste et fragmenté. Le potentiel à la fois organique et par croissance externe demeure donc important. Maintenant que l’intégration d’UTI est totalement finalisée, nous pouvons nous consacrer au développement de DSV. Les fusions et acquisitions sont de nouveau à l’ordre du jour", déclare Jens Bjorn Andersen. L’optimisme affiché par le président de DSV renvoie aux résultats record du groupe en 2017. Si sa marge brute "ne progresse que" de 4,8 % en raison de l’augmentation des taux de fret et de la pénurie de capacités qui ont accompagné la reprise des échanges mondiaux l’an passé, en aérien et en routier notamment, son résultat d’exploitation avant éléments exceptionnels (Ebit) bondit de 40 %. Il s’établit à 655 millions d’euros et dégage un bénéfice net de 404 millions d’euros en hausse de près de 80 % !
Près de 1,4 M EVP en maritime
À l’origine de 47 % de ses revenus, la progression de la division Air&Sea est en ligne avec celle du groupe. En revanche, son "Ebit" s’envole de 50 %. En aérien, DSV déclare le traitement de 635.655 tonnes (+ 10,6 %) et près de 1,4 M EVP en maritime (+ 6,4 %).
Près de 1,4 M EVP en maritime
À l’origine de 47 % de ses revenus, la progression de la division Air&Sea est en ligne avec celle du groupe. En revanche, son "Ebit" s’envole de 50 %. En aérien, DSV déclare le traitement de 635.655 tonnes (+ 10,6 %) et près de 1,4 M EVP en maritime (+ 6,4 %).
