Le géant allemand de la logistique Deutsche Post a abaissé jeudi 6 août ses ambitions en termes de rentabilité en 2015 après une longue grève des postiers allemands au mois de juin.
Deutsche Post abaisse ses prévisions 2015 à cause d'une longue grève en Allemagne. Cette dernière, qui a duré quatre semaines, a pesé à hauteur de 100 millions d'euros sur son résultat. En conséquence, son bénéfice d'exploitation Ebit a chuté de 18 % à 537 millions d'euros pour la période d'avril à juin, alors que les analystes consultés par le fournisseur de services financiers Factset attendaient 623 millions d'euros. Outre la grève des facteurs et dans les centres de tri en Allemagne, sa rentabilité a pâti de mesures de restructurations dans le fret.
Dynamisme du commerce en ligne
Sur la même période, le bénéfice net, frappé de plein fouet par la grève, a fondu de 29 % sur un an à 326 millions d'euros. Face à ces développements, le groupe de Bonn vise désormais un Ebit annuel compris entre 2,95 et 3,1 milliards d'euros contre 3,05 à 3,2 milliards d'euros jusque-là. Le chiffre d'affaires est ressorti conforme aux attentes à 14,7 milliards d'euros, à la faveur d'une hausse de 7,3 % alimentée par l'euro faible.
Deutsche Post, concurrent des américains FedEx et UBS avec sa division DHL, a continué de profiter du dynamisme du commerce en ligne, porteur pour son activité de paquets, et de la bonne tenue de son activité de colis express, qui compensent le déclin de son activité traditionnelle d'acheminement de lettres en Allemagne.
"Après le succès de la mise en œuvre de notre stratégie 2015, l'année en cours est pour nous une année de transition", a expliqué le patron Frank Appel. Le groupe a confirmé ses ambitions pour 2016, à savoir un bénéfice d'exploitation Ebit compris entre 3,4 et 3,7 milliards d'euros, et il s'attend toujours à une hausse de plus de 8 % par an en moyenne de l'Ebit entre 2013 et 2020, grâce surtout à l'activité de colis.
Le compromis trouvé début juillet entre la direction et le syndicat Verdi au terme du mouvement social exclut tout licenciement économique pour les 140.000 agents de tri et distribution du courrier et des paquets dans le pays jusqu'à fin 2019, de même que la sous-traitance de ces activités à des entreprises externes. Il prévoit aussi des augmentations de salaires par paliers, à commencer par une prime de 400 euros par personne au 1er octobre prochain. Le temps de travail hebdomadaire reste inchangé à 38,5 heures, comme le souhaitait Verdi.
Dynamisme du commerce en ligne
Sur la même période, le bénéfice net, frappé de plein fouet par la grève, a fondu de 29 % sur un an à 326 millions d'euros. Face à ces développements, le groupe de Bonn vise désormais un Ebit annuel compris entre 2,95 et 3,1 milliards d'euros contre 3,05 à 3,2 milliards d'euros jusque-là. Le chiffre d'affaires est ressorti conforme aux attentes à 14,7 milliards d'euros, à la faveur d'une hausse de 7,3 % alimentée par l'euro faible.
Deutsche Post, concurrent des américains FedEx et UBS avec sa division DHL, a continué de profiter du dynamisme du commerce en ligne, porteur pour son activité de paquets, et de la bonne tenue de son activité de colis express, qui compensent le déclin de son activité traditionnelle d'acheminement de lettres en Allemagne.
"Après le succès de la mise en œuvre de notre stratégie 2015, l'année en cours est pour nous une année de transition", a expliqué le patron Frank Appel. Le groupe a confirmé ses ambitions pour 2016, à savoir un bénéfice d'exploitation Ebit compris entre 3,4 et 3,7 milliards d'euros, et il s'attend toujours à une hausse de plus de 8 % par an en moyenne de l'Ebit entre 2013 et 2020, grâce surtout à l'activité de colis.
Le compromis trouvé début juillet entre la direction et le syndicat Verdi au terme du mouvement social exclut tout licenciement économique pour les 140.000 agents de tri et distribution du courrier et des paquets dans le pays jusqu'à fin 2019, de même que la sous-traitance de ces activités à des entreprises externes. Il prévoit aussi des augmentations de salaires par paliers, à commencer par une prime de 400 euros par personne au 1er octobre prochain. Le temps de travail hebdomadaire reste inchangé à 38,5 heures, comme le souhaitait Verdi.