Les nouvelles règles administratives mises en place après le Brexit forcent le logisticien à suspendre les livraisons vers le Royaume-Uni depuis l'UE pour une durée indéterminé
Filiale du groupe public allemand Deutsche Bahn, DB Schenker connaît des "problèmes considérables pour traiter les formalités douanières (...) entre l'UE et le Royaume-Uni depuis le Brexit". Elle a annoncé le 15 janvier qu'elle "n'accepte temporairement plus d'envois (...) vers le Royaume-Uni". "Seuls dix pour cent environ des envois commandés à DB Schenker sont accompagnés de documents complets et corrects", affirme-t-elle. Or, "tout envoi non complet retarde l'acheminement des chargements", ajoute le groupe. Ces retards l'empêchent désormais de prendre de nouvelles commandes. DB Schenker appelle donc "l'ensemble des entreprises émettrices à respecter scrupuleusement les nouvelles formalités douanières" liées au Brexit.
De nouvelles procédures plus complexes
Les nouveaux envois pourraient reprendre d'ici la fin du mois de janvier, estime-t-elle. L'accord conclu in extremis entre Londres et Bruxelles à la fin de l'année pour solder le Brexit a changé les règles du commerce entre les deux zones. Il ne prévoit ni quota ni droits de douanes mais la libre circulation des biens entre les pays de l'UE et le Royaume-Uni est révolue. Or, les nouvelles formalités administratives mises en place entre les deux zones donnent lieu à de nombreuses difficultés pour les entreprises.
Le service de livraison de colis français DPD a lui aussi déclaré fin janvier qu'il suspendait pour quelques jours ses livraisons du Royaume-Uni vers les pays de l'UE. Il affirmait devoir prendre le temps de s'adapter aux "nouvelles procédures plus complexes" de passage en douane en raison du Brexit. Avec 76.000 salariés et un chiffre d'affaire de 17 milliards d'euros en 2019, DB Shenker, dont le capital est détenu à 100 % par l’État allemand, est présent dans 130 pays.
De nouvelles procédures plus complexes
Les nouveaux envois pourraient reprendre d'ici la fin du mois de janvier, estime-t-elle. L'accord conclu in extremis entre Londres et Bruxelles à la fin de l'année pour solder le Brexit a changé les règles du commerce entre les deux zones. Il ne prévoit ni quota ni droits de douanes mais la libre circulation des biens entre les pays de l'UE et le Royaume-Uni est révolue. Or, les nouvelles formalités administratives mises en place entre les deux zones donnent lieu à de nombreuses difficultés pour les entreprises.
Le service de livraison de colis français DPD a lui aussi déclaré fin janvier qu'il suspendait pour quelques jours ses livraisons du Royaume-Uni vers les pays de l'UE. Il affirmait devoir prendre le temps de s'adapter aux "nouvelles procédures plus complexes" de passage en douane en raison du Brexit. Avec 76.000 salariés et un chiffre d'affaire de 17 milliards d'euros en 2019, DB Shenker, dont le capital est détenu à 100 % par l’État allemand, est présent dans 130 pays.