Ceva Logistics prévoit d’être à l’équilibre dès 2021. Sa transformation s’accélère et s’accompagne de nouvelles ambitions. Lors de la SITL, son directeur général Mathieu Friedberg a détaillé sa nouvelle stratégie au sein du groupe CMA CGM.
En avril 2019, CMA CGM finalisait le rachat du commissionnaire de transport et logisticien suisse Ceva Logistics pour 1,4 milliard d’euros environ. "Une pépite en difficulté", reconnaît Mathieu Friedberg. Le groupe armatorial s’était alors fixé 2023 pour achever sa transformation et équilibrer ses comptes. En 2020, Ceva a réalisé un chiffre d’affaires de 7,35 milliards de dollars.
Sa rentabilité opérationnelle s’est améliorée de près de 12 % (609 millions de dollars) et sa perte nette a été ramenée à 105 millions. Ce redressement s’est confirmé au deuxième trimestre 2021 puisque ses revenus ont progressé de plus de 40 % et sa rentabilité de 35 %, sa marge opérationnelle s’élevant à 8,6 %.
Des tensions jusqu’à fin 2022
Présent dans 160 pays, Ceva emploie 78.000 personnes et compte un millier d’implantations totalisant 9 millions de mètres carrés. "La logistique contractuelle représente 40 % de notre activité, le solde se répartissant de façon quasi-égale entre la commission de transport maritime, aérienne et terrestre. Nous enregistrons un fort rebond de nos activités depuis le troisième trimestre 2020 marqué par de fortes tensions sur les capacités maritimes et aériennes".
Pour Mathieu Friedberg, ces tensions "qui touchent aussi les ressources humaines devraient se poursuivre jusqu’à fin 2022". Un horizon où selon lui, la réorganisation des chaînes d’approvisionnement actuellement à l’étude pourrait se concrétiser. "Nos clients réfléchissent à mieux répartir leurs risques en relocalisant ou en régionalisant leur supply chain".
Un portefeuille à diversifier
Ceva entend jouer les premiers rôles dans cette reconfiguration en synergie avec sa maison mère et ses offres maritimes et aériennes créées il y peu via CMA CGM Air Cargo. Pour y parvenir, Ceva renforce ses investissements numériques et intralogistiques, et noue des partenariats stratégiques à l’image de celui signé en juin avec Project44.
Intégrés à la démarche RSE de CMA CGM, "ces développements concernent aussi notre réseau mondial de façon organique et par croissance externe, poursuit Mathieu Friedberg. Comme en Afrique et en Amérique latine avec le rachat récent du transitaire colombien Cargex, spécialiste du transport sous température dirigée, nos acquisitions visent à nous renforcer dans des filières ou au plan géographique. Nos activités sont équilibrées entre l’Asie, l’Europe et les Amériques mais, dans chaque zone, nous devons nous renforcer dans plusieurs pays".
L'entreprise désire diversifier son offre, citant la distribution, la santé, le high-tech et l'e-commerce. Le positionnement de Ceva sur la future plateforme Green Dock aménagée par Goodman à Gennevilliers témoigne aussi de ses ambitions dans le domaine de la logistique urbaine. "Notre objectif est d’atteindre un chiffre d’affaires de 15 milliards de dollars à court terme et de nous hisser dans le top cinq mondial de la logistique".
Sa rentabilité opérationnelle s’est améliorée de près de 12 % (609 millions de dollars) et sa perte nette a été ramenée à 105 millions. Ce redressement s’est confirmé au deuxième trimestre 2021 puisque ses revenus ont progressé de plus de 40 % et sa rentabilité de 35 %, sa marge opérationnelle s’élevant à 8,6 %.
Des tensions jusqu’à fin 2022
Présent dans 160 pays, Ceva emploie 78.000 personnes et compte un millier d’implantations totalisant 9 millions de mètres carrés. "La logistique contractuelle représente 40 % de notre activité, le solde se répartissant de façon quasi-égale entre la commission de transport maritime, aérienne et terrestre. Nous enregistrons un fort rebond de nos activités depuis le troisième trimestre 2020 marqué par de fortes tensions sur les capacités maritimes et aériennes".
Pour Mathieu Friedberg, ces tensions "qui touchent aussi les ressources humaines devraient se poursuivre jusqu’à fin 2022". Un horizon où selon lui, la réorganisation des chaînes d’approvisionnement actuellement à l’étude pourrait se concrétiser. "Nos clients réfléchissent à mieux répartir leurs risques en relocalisant ou en régionalisant leur supply chain".
Un portefeuille à diversifier
Ceva entend jouer les premiers rôles dans cette reconfiguration en synergie avec sa maison mère et ses offres maritimes et aériennes créées il y peu via CMA CGM Air Cargo. Pour y parvenir, Ceva renforce ses investissements numériques et intralogistiques, et noue des partenariats stratégiques à l’image de celui signé en juin avec Project44.
Intégrés à la démarche RSE de CMA CGM, "ces développements concernent aussi notre réseau mondial de façon organique et par croissance externe, poursuit Mathieu Friedberg. Comme en Afrique et en Amérique latine avec le rachat récent du transitaire colombien Cargex, spécialiste du transport sous température dirigée, nos acquisitions visent à nous renforcer dans des filières ou au plan géographique. Nos activités sont équilibrées entre l’Asie, l’Europe et les Amériques mais, dans chaque zone, nous devons nous renforcer dans plusieurs pays".
L'entreprise désire diversifier son offre, citant la distribution, la santé, le high-tech et l'e-commerce. Le positionnement de Ceva sur la future plateforme Green Dock aménagée par Goodman à Gennevilliers témoigne aussi de ses ambitions dans le domaine de la logistique urbaine. "Notre objectif est d’atteindre un chiffre d’affaires de 15 milliards de dollars à court terme et de nous hisser dans le top cinq mondial de la logistique".