Avec la promesse de transit-times plus courts et d’optimisation des coûts sur l’ensemble des chaînes d’approvisionnement, IBM et Maersk annoncent une solution blockchain commune pour la fin de l’année. La mise en œuvre du système baptisé TradeLens fait d’ores et déjà intervenir une centaine d’acteurs logistiques d’horizons divers.
Annoncée en janvier dernier, la collaboration entre IBM et Maersk autour de la blockchain se concrétise aujourd’hui avec le lancement de la solution TradeLens. Celle-ci aurait d’ores et déjà traité 154 millions d’événements avec un taux de croissance d’un million de nouveaux enregistrements par jour. Selon les deux partenaires, "TradeLens est conçue pour promouvoir un commerce mondial plus efficace et sécurisé rassemblant diverses parties de la chaîne logistique pour soutenir le partage d’informations, la transparence et stimuler l’innovation".
Sur ce principe, près d’une centaine d’entreprises et organisations professionnelles l’utilisent, dont une vingtaine d’opérateurs portuaires à l’image de PSA, APM Terminals ou des ports de Rotterdam et de Bilbao. Côté compagnies maritimes, Maersk Line a été rejointe par Pacific International Line (PIL) et Hamburg Süd. Plusieurs autorités douanières apparaissent aussi parmi les partenaires de TradeLens, dont celles des Pays-Bas, d'Arabie Saoudite, de Singapour, d'Australie et du Pérou en plus de courtiers en douane. S'ajoutent des chargeurs tels que Camposol et Umit Bisiklet ainsi que des commissionnaires à l’instar d’Agility Logistics, Ceva, Damco ou Kotachi.
Ouverture à tous en fin d’année
Adossée à la technologie IBM, TradeLens est une solution ouverte et neutre. Elle permet à l’ensemble des maillons de la chaîne logistique "d’interagir plus efficacement grâce à l’accès en temps réel aux données et aux documents d’expédition tels que le contrôle de la température sur un conteneur ou son poids". Selon Maersk, TradeLens réduirait jusqu’à 40 % les temps de transit par la centralisation d’informations actualisées, qui constitue aussi une source d’optimisation des coûts. Pour accompagner son développement, des travaux se poursuivent pour harmoniser son fonctionnement aux normes UN/CEFACT et d'openshipping.org. Sa mise sur le marché est prévue pour la fin de l’année sur la base d’API ouverts et disponibles à tous.
Sur ce principe, près d’une centaine d’entreprises et organisations professionnelles l’utilisent, dont une vingtaine d’opérateurs portuaires à l’image de PSA, APM Terminals ou des ports de Rotterdam et de Bilbao. Côté compagnies maritimes, Maersk Line a été rejointe par Pacific International Line (PIL) et Hamburg Süd. Plusieurs autorités douanières apparaissent aussi parmi les partenaires de TradeLens, dont celles des Pays-Bas, d'Arabie Saoudite, de Singapour, d'Australie et du Pérou en plus de courtiers en douane. S'ajoutent des chargeurs tels que Camposol et Umit Bisiklet ainsi que des commissionnaires à l’instar d’Agility Logistics, Ceva, Damco ou Kotachi.
Ouverture à tous en fin d’année
Adossée à la technologie IBM, TradeLens est une solution ouverte et neutre. Elle permet à l’ensemble des maillons de la chaîne logistique "d’interagir plus efficacement grâce à l’accès en temps réel aux données et aux documents d’expédition tels que le contrôle de la température sur un conteneur ou son poids". Selon Maersk, TradeLens réduirait jusqu’à 40 % les temps de transit par la centralisation d’informations actualisées, qui constitue aussi une source d’optimisation des coûts. Pour accompagner son développement, des travaux se poursuivent pour harmoniser son fonctionnement aux normes UN/CEFACT et d'openshipping.org. Sa mise sur le marché est prévue pour la fin de l’année sur la base d’API ouverts et disponibles à tous.
