Appels au boycott, accusations de concurrence déloyale, protestation contre des conditions de travail pénibles : Amazon est une nouvelle fois au centre des critiques en France.
Mardi 17 novembre, des élus de gauche et écologistes comme la maire de Paris ou celui de Grenoble, des personnalités du monde de la culture et des associations écologistes et des fédérations de commerçants ont pris "l'engagement d'un Noël sans Amazon" afin de privilégier les commerces de proximité. Le texte réclame également des lois "qui mettent fin à la concurrence déloyale et à l'injustice fiscale entre les mastodontes du numérique et les commerces physiques", pénalisés par les mesures anti-Covid-19.
Le même jour, environ 300 personnes ont manifesté à Montbert, près de Nantes, pour s'opposer à l'implantation d'une plateforme logistique de 50.000 m2 du géant de la vente en ligne. En Occitanie, la présidente socialiste de la région Carole Delga s'est dite "pas favorable" à l'implantation d'un grand centre de tri Amazon sur la petite commune gardoise de Fournès. Argan a obtenu fin 2019 le permis de construire pour un entrepôt de 38.000 m2.
"Les critiques attaquent Amazon sur de nombreux sujets", a observé la direction de l'entreprise. "Nous sommes devenus, malgré nous, un porte-voix pour certaines organisations souhaitant assurer une meilleure médiatisation des causes qu'elles représentent". En interne, les syndicats Sud et CGT d'Amazon France ont dénoncé le 17 novembre des conditions de travail "à risques" à l'approche des fêtes de fin d'année, avec l'embauche "en masse" d'intérimaires mettant à mal la distanciation sociale, et fait état de débrayages sur plusieurs sites.
Mardi 17 novembre, des élus de gauche et écologistes comme la maire de Paris ou celui de Grenoble, des personnalités du monde de la culture et des associations écologistes et des fédérations de commerçants ont pris "l'engagement d'un Noël sans Amazon" afin de privilégier les commerces de proximité. Le texte réclame également des lois "qui mettent fin à la concurrence déloyale et à l'injustice fiscale entre les mastodontes du numérique et les commerces physiques", pénalisés par les mesures anti-Covid-19.
Le même jour, environ 300 personnes ont manifesté à Montbert, près de Nantes, pour s'opposer à l'implantation d'une plateforme logistique de 50.000 m2 du géant de la vente en ligne. En Occitanie, la présidente socialiste de la région Carole Delga s'est dite "pas favorable" à l'implantation d'un grand centre de tri Amazon sur la petite commune gardoise de Fournès. Argan a obtenu fin 2019 le permis de construire pour un entrepôt de 38.000 m2.
"Les critiques attaquent Amazon sur de nombreux sujets", a observé la direction de l'entreprise. "Nous sommes devenus, malgré nous, un porte-voix pour certaines organisations souhaitant assurer une meilleure médiatisation des causes qu'elles représentent". En interne, les syndicats Sud et CGT d'Amazon France ont dénoncé le 17 novembre des conditions de travail "à risques" à l'approche des fêtes de fin d'année, avec l'embauche "en masse" d'intérimaires mettant à mal la distanciation sociale, et fait état de débrayages sur plusieurs sites.