Un plan d’économies de 350 à 400 M$

À l’occasion d’une rencontre avec des journalistes à Hambourg le 12 février, le PDG de Hapag-Lloyd, Rolf Habben Jansen a fait part des choix de son entreprise pour se conformer aux nouvelles exigences Marpol sur la teneur en soufre (cf. Hapag-Lloyd convertit un premier navire au GNL). Dans la prochaine décennie, l’armateur hambourgeois prévoit de transformer 16 gros porte-conteneurs, soit à raison de 25 à 30 M$ par navire, un investissement d’au moins 400 M$ et une perte de place totale pour plusieurs centaines de conteneurs, a-t-il expliqué. Mais le dirigeant a aussi évoqué l’intégration de l’armateur chilien CSAV et d’UASC et l’objectif de réaliser de 350 à 400 M$ d’économies par an jusqu’en 2023. Un plan d’économies incontournable. Fin 2018, le transporteur allemand cumulait en effet 6,5 Md$ de dettes. Résultat, pour 2018, le service de la dette a été de 260 M$ pour un Ebit de 301 millions. Rolf Habben Jansen a promis que le plan ne conduirait pas à des licenciements mais certains services, en Asie notamment, pourraient être supprimés. Par ailleurs, ceinture. Aucun commande de navires ou opération de croissance externe ne sont envisagées. Hapag-Lloyd présentera son bilan le 25 février prochain à Hambourg avec, selon le CEO « des résultats satisfaisants ».