Tandis que le ministère des Transports (DfT) britannique vient de présenter sa stratégie à horizon 2050 pour le secteur maritime, passé inaperçue tant le pays au service de sa majesté n’est plus appréhendé que par le seul prisme du Brexit, un sondage réalisé par le cabinet de recrutement Odgers Berndtson auprès de 100 décideurs portuaires vient encore appuyer sur le fusain. 80 % ont déclaré que leurs ports ont « fait peu ou pas de planification », et 25 % pensent qu’ils sont bien préparés. Un tiers d’entre eux assurent qu’ils pourraient faire face à la situation, et 40 % ne savent pas ou doutent de leur capacité à faire face au changement. « Étant donné qu’il n’y a toujours aucune certitude quant à nos relations commerciales avec l’Europe, il n’est pas surprenant que certains ports n’aient pas été en mesure de se préparer pleinement », a réagi Richard Ballantyne, le président de la British Ports Association, qui n’a eu de cesse depuis deux ans de mettre en garde « contre les dangers d’un Brexit sans transaction, sans période de transition et sans accord de libre-échange ». L’association a de nouveau prié le gouvernement de clarifier immédiatement les « plans alternatifs » qui permettront d’éviter un « retrait désordonné de l’UE ».
Brexit
Les ports anglais sondés
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