Coup de tonnerre sur la scène politique brésilienne : la révélation d’une écoute compromettante laisse à penser que le président Michel Temer aurait acheté le silence d’Eduardo Cunha, l’ex-président de la Chambre des députés condamné en mars à 15 ans de prison pour corruption. Ce scandale a éclaté quelques jours après la publication du nouveau décret portuaire, stoppant net l’optimisme des acteurs du secteur. « La société, les investisseurs, tout le monde est préoccupé », observe le consultant portuaire Fabrízio Pierdomênico, qui espère que le décret entrera malgré tout en vigueur. « Nous espérons que cela n’affectera pas les investisseurs à court et moyen terme », a déclaré Wagner Moreira, directeur technique de l’Association brésilienne des terminaux portuaires (ABTP), au journal brésilien A Tribuna.
Le consultant Marcos Vendramini, quant à lui, se montre un peu moins alarmiste : ce nouveau cadre juridique rend le secteur portuaire vraiment prometteur. Mais il faut craindre des retards dans les prochains appels d’offre concernant les terminaux portuaires, surtout si le président Michel Temer est amené à démissionner. À suivre.