Plus qu’un signe en faveur des questions maritimes, cette visite tient à un phénomène de calendrier correspondant à la livraison du Meraviglia, le dernier paquebot de MSC. Ce déplacement a permis au président de la République de revenir sur l’accord d’actionnariat qui a été conclu par le précédent gouvernement. « Dans les prochaines semaines, Bruno Lemaire, ministre de l’Économie, aura à renégocier un accord de partenariat », a déclaré Emmanuel Macron. Le 19 mai, le groupe Fincantieri et la Fondazione CR de Trieste ont signé un accord avec le groupe STX Europe pour la reprise des 66,6 % des parts qu’il détient dans l’entreprise nazairienne. Cet accord prévoit que Fincantieri disposerait pendant huit ans de 48 %, Fondazione CR de 7 %, l’État français garderait 33 % et DCNS 12 %. Un schéma qui a inquiété les syndicats. Lors de son allocution, le Président a souhaité qu’une « nouvelle structure actionnariale permette de consolider le plan de charge industriel et de garantir la pérennité des emplois. » Parmi les idées qui circulent actuellement, l’entrée dans le capital de MSC et RCCL qui reviendrait sur la table. Un nouvel équilibre qui « pourrait garantir que le savoir-faire des chantiers soit préservé », a rappelé le président de la République.
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