L’initiative économique chinoise

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Les 14 et 15 mai, le gouvernement chinois de Xi Jinping a invité plus d’une dizaine de pays, l’ONU, le FMI et d’autres bailleurs de fonds pour présenter ce qu’il appelle le « cadeau de la Chine au monde ». En prévoyant d’investir plus de 1 000 Md€ dans la prochaine décennie, Pékin souhaite remettre en activité la traditionnelle route de la soie entre la Chine et l’Europe sous le nom de « One Belt One Road Initiative ». Un projet qui combine investissements ferroviaires, portuaires, énergétiques et des aides chinoises en faveur de l’éducation et du développement.

Lors de ce forum international, l’unanimité n’a pas été de mise. « C’est une relation gagnant-gagnant », a martelé le gouvernement chinois. Pour le vice-président du parlement européen, Ryszard Czarnecki, ce projet est avant tout une manière pour le gouvernement chinois de prendre des positions sur les matières premières des zones traversées et de s’ingérer dans les affaires intérieures des pays. Encore plus, cette initiative pourrait permettre à la Chine de s’implanter, mais aussi « d’imposer ses propres règles économiques ». En marge des Européens, l’Inde a quitté le congrès en raison de la position chinoise au Cachemire. Cette région entre l’Inde, le Pakistan et la Chine est convoitée par les trois pays pour ses ressources naturelles, gazières notamment. L’investissement de la Chine dans un réseau ferroviaire entre Kashgar (au sud-ouest de la Chine) et Gwadar (port pakistanais exploité par China Merchants) suscite des craintes du gouvernement de New Dehli.

One Belt One Road

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