L’Association britannique des ports (BPA) a demandé que la facilitation du commerce soit le pilier central de tout accord dans le cadre du Brexit avec l’Union européenne (UE).
« Il est essentiel que la facilitation du commerce soit la plus haute priorité » dans les négociations d’un accord suite au Brexit, a déclaré Richard Ballantyne, responsable exécutif de BPA. Les ports sont la « passerelle économique » du Royaume-Uni et « en tant que goulets d’étranglement naturels, tout retard dans les flux de fret à ces frontières pourrait conduire à des perturbations et à des défis opérationnels ».
Richard Ballantyne a indiqué que les camions sur les itinéraires ro-ro et ferries du Royaume-Uni qui servent l’UE pourraient constituer le problème majeur car, actuellement, ces derniers ne sont pas soumis aux exigences en matière de déclaration en douane mais opèrent sur une base de « aller et venir ».
Il a appelé le gouvernement à « concevoir une stratégie douanière qui ne mette pas en place des déclarations comme conditions préalables d’entrées dans les ports ni un nombre élevé de contrôles sur les routes européennes ».
Le BPA représente les intérêts de 100 membres au Royaume-Uni, couvrant plus de 350 ports, opérateurs de terminaux et installations portuaires. Chaque année, les ports britanniques gèrent 500 Mt de fret par an dont 96 % du trafic international du Royaume-Uni, et 60 millions de passagers.