Avec 63,6 MEVP traités dans ses terminaux à travers le monde, DP World affiche une croissance de ses volumes traités de 3,2 % au global. À périmètre constant, cette augmentation des volumes demeure positive à 2,2 %. La même tendance se décline pour le chiffre d’affaires qui progresse de 4,9 % à 4,3 Md$. À taux de change équivalent, le chiffre d’affaires enregistre une hausse de 1,3 %.
Une performance qui tient aux investissements réalisés par le groupe de par le monde, mais aussi par la hausse du chiffre d’affaires par EVP manutentionné. En 2016, DP World a investi pour ajouter quelque 5 MEVP de capacité à ses terminaux. Ainsi, il a ouvert de nouvelles capacités au London Gateway de Londres, au terminal turc de Yamrica, à Jebel Ali (Émirats arabes unis) et à Mumbai (Inde). Le groupe ne devrait pas en rester là puisqu’il prévoit d’investir 1,2 Md$ à Londres, Jebel Ali, Prince Rupert (Canada), Posorja (Équateur) et Berbera (Somalie). Au final, fin 2017, DP World disposera d’une capacité de 89 MEVP et prévoit d’atteindre 100 MEVP en 2020.
2017 risque d’être compliquée
L’année 2017 risque d’être compliquée dans le monde de la conteneurisation. Si les volumes devraient être en croissance, la mise en place des grandes alliances pourrait avoir un effet de chaises musicales dans le choix, par ces groupes d’armateurs, des terminaux choisis dans les ports. Pour la direction de DP World, cet effet ne devrait pas être sensible sur les résultats de la société.
5 %
C’est la proportion de la capacité mondiale qu’un armateur doit détenir s’il veut survivre dans le monde de la conteneurisation, selon K Line.