Pourquoi la CFDT qui reste le syndicat leader chez les routiers n’a pas souhaité se joindre au mouvement lancé par FO et la CGT Transports ? L’organisation s’explique ce soir dans un communiqué. Elle précise qu’elle préfère « s’attacher au contenu du texte qui intègre de nouveaux amendements (469) dont certains étaient des points clés ».
La CFDT donne le détail :
- Les heures supplémentaires : « Toute heure travaillée au-delà des 35 heures continuera à être mieux payée. La majoration reste donc de 25% et de 50%. Seul un accord majoritaire dérogatoire pourra être négocié avec les syndicats représentant au moins 50 % des salariés dans l’entreprise. Les salariés bénéficiant de contrats de travail au-delà de 151,57 heures restent protégés par les textes en vigueur de la convention collective. Il est évident qu’aucun délégué syndical CFDT ne signera un accord d’entreprise visant à diminuer la majoration de ces heures supplémentaires ! »
- Garantie Jeune : « désormais, ce dispositif est généralisé et s’adresse aux 18-25 ans, sans compétences ni expériences professionnelles qui entament leurs carrières dans les pires conditions avec un risque de chômage durable. Ils bénéficieront d’un suivi régulier, se verront proposer une formation, un stage ou un emploi. Durant ce temps, ils percevront une aide de 461 euros par mois ».
- Indemnités Prudhommales : « Aujourd’hui, le Juge des prud’hommes détermine le montant des indemnités pour licenciement abusif au cas par cas, ce qui aboutit à des décisions très variables. Désormais, ils disposeront d’un barème, seulement à titre indicatif et non obligatoire comme le souhaite le patronat ».
Source : communiqué CFDT Route
