Le quotidien Le Monde a révélé, le 8 février, qu'un rapport sur la mobilité en grande couronne d’Ile-de-France appelait à instaurer une taxation des camions pour financer « un plan Marshall des mobilités ».
L’idée de l'écotaxe poids lourd refait surface dans un rapport sur l’avenir de la mobilité en grande couronne d’Ile-de-France à paraître mardi 9 février, et que Le Monde a pu consulter.
« Nous voulons un plan d’investissement massif et spécifique pour la grande couronne, un plan Marshall des mobilités », déclare au quotidien François Durovray, président LR du conseil départemental de l’Essonne, auteur du rapport avec sept parlementaires essonniens d’horizons variés (trois LR, deux LRM, un centriste et l’« électron libre » Cédric Villani). M. Durovray, 49 ans, affirme avoir produit ce travail après une demande informelle émanant du cabinet du ministre délégué chargé des Transports, Jean-Baptiste Djebbari.
Ce rapport, que nous n'avons pu encore consulter à FranceRoutes, fait le constat « d’un besoin fort et structurel de transports dans ces territoires éloignés de la métropole-centre tout en y étant étroitement connectés ». Le rapport recense 46 projets ferroviaires ou routiers de transports en commun programmés en Ile-de-France, mais pas démarrés car non financés. Il déplore « une impasse budgétaire pour lancer des chantiers de mobilité ».
Et suggère donc « une écotaxe ciblant les poids lourds et les véhicules utilitaires légers » à l’échelle de l’Ile-de-France. La région « aurait vocation à être maître d’ouvrage de ce déploiement », qui pourrait s’appuyer sur les portiques équipés de caméras existant encore sur le réseau. Des vestiges de l’écotaxe enterrée en 2014.
Reste que ces solutions ont été envisagées à plusieurs reprises au niveau national depuis 2014, et retoquées. Les organisations de transporteurs routiers n'en veulent pas, en font même une ligne rouge à ne pas franchir, sous peine de forte mobilisation. On ne voit pas le gouvernement risquer un mouvement social de grande ampleur chez les routiers en cette période durant laquelle la logistique revêt une importance cruciale dans la résolution de la crise sanitaire. Mais au plan régional, est-ce envisageable ? L'avenir nous le dira.
L’idée de l'écotaxe poids lourd refait surface dans un rapport sur l’avenir de la mobilité en grande couronne d’Ile-de-France à paraître mardi 9 février, et que Le Monde a pu consulter.
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« Nous voulons un plan d’investissement massif et spécifique pour la grande couronne, un plan Marshall des mobilités », déclare au quotidien François Durovray, président LR du conseil départemental de l’Essonne, auteur du rapport avec sept parlementaires essonniens d’horizons variés (trois LR, deux LRM, un centriste et l’« électron libre » Cédric Villani). M. Durovray, 49 ans, affirme avoir produit ce travail après une demande informelle émanant du cabinet du ministre délégué chargé des Transports, Jean-Baptiste Djebbari.
Ce rapport, que nous n'avons pu encore consulter à FranceRoutes, fait le constat « d’un besoin fort et structurel de transports dans ces territoires éloignés de la métropole-centre tout en y étant étroitement connectés ». Le rapport recense 46 projets ferroviaires ou routiers de transports en commun programmés en Ile-de-France, mais pas démarrés car non financés. Il déplore « une impasse budgétaire pour lancer des chantiers de mobilité ».
Et suggère donc « une écotaxe ciblant les poids lourds et les véhicules utilitaires légers » à l’échelle de l’Ile-de-France. La région « aurait vocation à être maître d’ouvrage de ce déploiement », qui pourrait s’appuyer sur les portiques équipés de caméras existant encore sur le réseau. Des vestiges de l’écotaxe enterrée en 2014.
Reste que ces solutions ont été envisagées à plusieurs reprises au niveau national depuis 2014, et retoquées. Les organisations de transporteurs routiers n'en veulent pas, en font même une ligne rouge à ne pas franchir, sous peine de forte mobilisation. On ne voit pas le gouvernement risquer un mouvement social de grande ampleur chez les routiers en cette période durant laquelle la logistique revêt une importance cruciale dans la résolution de la crise sanitaire. Mais au plan régional, est-ce envisageable ? L'avenir nous le dira.