Le 19 février, la Commission européenne a publié une étude sur l’obligation de retour des camions toutes les huit semaines vers l’État membre d’établissement, conformément au Paquet mobilité voté en 2020. Visiblement, ce n'est pas le cas dans tous les pays membres de l'Union européenne...
Selon la Fédération nationale des transporteurs routiers (FNTR), "l’étude montre que les camions de nombreuses entreprises d’Europe de l’Est ne reviennent qu’une ou deux fois par an dans le pays d’établissement.
Dans le détail, 62 %, voire 80 % de la flotte de certains Etats opère en permanence en dehors du pays d’implantation sans aucun lien économique avec le pays d’établissement mais exploitant leurs avantages de rémunération en Europe occidentale".
A Bruxelles, le bureau commun des organisations professionnelles de transporteurs que sont la FNTR (France), la BGL (Allemagne) et la NLA (pays nordiques) se félicite du rapport, car "il illustre la situation du marché avec des données chiffrées et confirme un élément important du Paquet mobilité".
"Le retour du camion est lié aux dispositions du règlement sur les temps de conduite et de repos pour le retour du conducteur, estime Florence Berthelot, déléguée générale de la FNTR. Nous croyons que cela fait sens et donne corps à l’ensemble du Paquet mobilité. Les résultats de l’étude montrent que le renforcement des critères d’établissement va dans la bonne direction, ce qui conduit notamment à de meilleures conditions de travail pour les conducteurs".
"L’étude confirme clairement le problème avec les sociétés boîtes aux lettres et souligne que nous avons un grand problème avec les conducteurs nomades, commente de son côté Erik Østergaard, président de NLA. La règle du retour du véhicule a été introduite pour remédier précisément à cette question. Aujourd’hui, nous encourageons fortement les législateurs à ne pas faire tanguer le bateau, mais à s’en tenir aux compromis et aux résultats significatifs obtenus avec le Paquet mobilité".
"En huit semaines avant un retour dans le pays d’établissement, un camion peut rouler facilement jusqu’à 22 000 km et desservir n’importe quelle destination dans l’UE, relève le professeur Dirk Engelhardt, président de BGL. Si les entreprises d’Europe de l’Est opèrent presque exclusivement en Europe occidentale, ce sont alors des compagnies boîtes aux lettres qui sont inacceptables sur le marché du transport routier".
Pour connaître les détails du Paquet mobilité voté en juillet 2020, cliquez sur ce lien
De nombreux camions ne rentre que 2 fois par an
Selon la Fédération nationale des transporteurs routiers (FNTR), "l’étude montre que les camions de nombreuses entreprises d’Europe de l’Est ne reviennent qu’une ou deux fois par an dans le pays d’établissement.
Dans le détail, 62 %, voire 80 % de la flotte de certains Etats opère en permanence en dehors du pays d’implantation sans aucun lien économique avec le pays d’établissement mais exploitant leurs avantages de rémunération en Europe occidentale".
"L’étude de la Commission européenne sur le « retour du véhicule » confirme la nécessité d’un retour régulier des camions dans le pays d’établissement", selon la FNTR.
A Bruxelles, le bureau commun des organisations professionnelles de transporteurs que sont la FNTR (France), la BGL (Allemagne) et la NLA (pays nordiques) se félicite du rapport, car "il illustre la situation du marché avec des données chiffrées et confirme un élément important du Paquet mobilité".
"Le retour du camion est lié aux dispositions du règlement sur les temps de conduite et de repos pour le retour du conducteur, estime Florence Berthelot, déléguée générale de la FNTR. Nous croyons que cela fait sens et donne corps à l’ensemble du Paquet mobilité. Les résultats de l’étude montrent que le renforcement des critères d’établissement va dans la bonne direction, ce qui conduit notamment à de meilleures conditions de travail pour les conducteurs".
Non aux sociétés boîtes aux lettres
"L’étude confirme clairement le problème avec les sociétés boîtes aux lettres et souligne que nous avons un grand problème avec les conducteurs nomades, commente de son côté Erik Østergaard, président de NLA. La règle du retour du véhicule a été introduite pour remédier précisément à cette question. Aujourd’hui, nous encourageons fortement les législateurs à ne pas faire tanguer le bateau, mais à s’en tenir aux compromis et aux résultats significatifs obtenus avec le Paquet mobilité".
"En huit semaines avant un retour dans le pays d’établissement, un camion peut rouler facilement jusqu’à 22 000 km et desservir n’importe quelle destination dans l’UE, relève le professeur Dirk Engelhardt, président de BGL. Si les entreprises d’Europe de l’Est opèrent presque exclusivement en Europe occidentale, ce sont alors des compagnies boîtes aux lettres qui sont inacceptables sur le marché du transport routier".
- La FNTR est la principale association de transporteurs routiers en France avec 5 000 entreprises membres.
- BGL est son homologue allemande, avec 7 000 sociétés membres affiliées.
- NLA est la représentation conjointe à Bruxelles des principales associations de transport routier dans les pays nordiques, représentant environ 17 000 entreprises en Suède (SÅ - Association suédoise des sociétés de transport routier) ; au Danemark (DTL - Association danoise des transports et de la logistique), en Norvège (NLF - Norwegian Road Transport Association) et en Finlande (SKAL - Transport and Logistics).
