Au port de Metz, l’infrastructure vient d’être aménagée pour donner toutes ses chances à un développement du trafic conteneurs vers les ports maritimes.
Depuis quelques semaines, le port de Metz bénéficie d’une plateforme conteneurs flambant neuve, prête à accueillir le développement espéré du mode de transport aujourd’hui encore embryonnaire. L’infrastructure se déploie sur 35.000 m2 aménagés par l’entreprise de travaux publics Lingenheld, par ailleurs actrice de la manutention portuaire à Strasbourg. L’investissement de 14,1 millions d’euros a été financé par l’État et VNF, l’Union européenne (fonds Feder), les collectivités lorraines et la CCI de la Moselle, dont la filiale Société des ports de la Moselle exploite les installations portuaires. Il inclut un rallongement de quais de 300 mètres, l’aménagement d’une voirie lourde, la pose de 280 pieux pour anticiper un éventuel portique, et la création d’un embranchement ferroviaire.
Offre trimodale
Ainsi se dessine la configuration trimodale rail-route-eau, voulue par l’exploitant afin d’ouvrir toutes les portes vers l’avenir. "Nous estimons à cinq le nombre d’années d’exploitation nécessaires pour trouver un rythme de croisière et installer la Moselle comme hub multimodal et comme hinterland des ports maritimes en matière de conteneurs", analyse Jacques Kopff, directeur des ports de la Moselle. La CCI et sa filiale ont en effet choisi d’investir pour créer en amont l’offre qui puisse susciter la demande. "Les premiers effets se font sentir", ajoute Jacques Kopff. Après un ballon d’essai dans un trafic spot de céréales, la conteneurisation a séduit d’abord Ikea. La plateforme logistique du géant suédois du meuble, voisine à la fois de son magasin messin et du port, fait transporter 1.800 à 2.000 EVP par an. D’autres chargeurs et compagnies maritimes (Malteurop, DHL, CMA CGM, Hapag Lloyd, China Shipping…) ont rejoint Ikea dans la liste des utilisateurs de la navette "MM Multimodal Shuttle". Créé par la CCI, le service fonctionne à raison de deux liaisons par semaine. Y compris pour des destinations finales éloignées à l’intérieur du territoire, comme Dijon pour un flux de graines de moutarde canadiennes en arrivage d’Anvers.
Offre trimodale
Ainsi se dessine la configuration trimodale rail-route-eau, voulue par l’exploitant afin d’ouvrir toutes les portes vers l’avenir. "Nous estimons à cinq le nombre d’années d’exploitation nécessaires pour trouver un rythme de croisière et installer la Moselle comme hub multimodal et comme hinterland des ports maritimes en matière de conteneurs", analyse Jacques Kopff, directeur des ports de la Moselle. La CCI et sa filiale ont en effet choisi d’investir pour créer en amont l’offre qui puisse susciter la demande. "Les premiers effets se font sentir", ajoute Jacques Kopff. Après un ballon d’essai dans un trafic spot de céréales, la conteneurisation a séduit d’abord Ikea. La plateforme logistique du géant suédois du meuble, voisine à la fois de son magasin messin et du port, fait transporter 1.800 à 2.000 EVP par an. D’autres chargeurs et compagnies maritimes (Malteurop, DHL, CMA CGM, Hapag Lloyd, China Shipping…) ont rejoint Ikea dans la liste des utilisateurs de la navette "MM Multimodal Shuttle". Créé par la CCI, le service fonctionne à raison de deux liaisons par semaine. Y compris pour des destinations finales éloignées à l’intérieur du territoire, comme Dijon pour un flux de graines de moutarde canadiennes en arrivage d’Anvers.