OOGarden a été créé par Sylvain Legoux, ancien directeur industriel chez Grosfillex, à Ambérieu-en-Bugey, dans l’Ain. Ce spécialiste de l’aménagement extérieur à bas prix vend des produits pour les jardins, balcons et terrasses sur Internet et dispose, en parallèle, de trois show-rooms (Thouaré-sur-Loire, Lesquin et Château-Gaillard), avec un quatrième en cours d’installation qui sera basé à Aix-en-Provence.
Sylvain Legoux a fait, d’emblée, le choix du multicanal par vision stratégique. Associer un site web, qui est le seul biais de commande, à de multiples possibilités de livraison (show-room et entrepôts, livraison à domicile et point de retrait) permettait à l’entreprise de diminuer ses coûts de location de sites en choisissant des lieux moins fréquentés (zone industrielle) tout en maintenant un contact de proximité avec la clientèle. Le cyberconsommateur, après avoir acheté ses produits sur le site web, dispose de trois choix pour récupérer ses produits : en livraison à domicile, en retrait à un point relais ou auprès du show-room local.
Une croissance dynamique
Le dirigeant d’OOGarden a également optimisé son business model en optant pour un logiciel de gestion des stocks "maison" et des services de livraison externalisés. Les stocks sont gérés en temps réel par l’outil interne qui choisira le point de départ entrepôt le plus efficient pour rentabiliser la vente des produits.
L’entreprise encore jeune – elle vient de fêter ses dix ans – affiche une belle croissance, de l’ordre de 38 %, et a généré un chiffre d’affaires de 30 M€ pour 2014. Après une année 2013 difficile, compte tenu de lourds investissements, 2014 a vu l’embellie financière se réinstaller, au point que le fondateur espère un CA de l’ordre de 40 M€ pour 2015.
Une organisation encore perfectible
Aujourd’hui, l’entreprise traite environ 1 500 commandes par jour, hors pics d’activité, avec une majorité des achats livrés à domicile du fait de produits de grands volumes. En effet, en 2014, sur 150 000 commandes, 120 000 avaient un poids supérieur à 30 kg.
Parallèlement, le service après-vente interne à la société est encore en cours de "développement". Si celui-ci fonctionne bien en période dite "normale", le dernier pic d’activité, avant la saison estivale 2015, a démontré sa faillibilité. Une réflexion est donc en cours suite à la dégradation constatée du taux de service, qui portera sur des moyens humains supplémentaires et plus d’automatisation au sein des plates-formes.
> Lire l’intégralité de l'article paru dans Logistiques Magazine n° 306 daté janvier-février 2016 (abonnés) : OOGarden.com cultive le commerce physique ET virtuel.