Bolloré : l'activité Transport et Logistique confirme sa solidité

Autolib, Havas... Si le groupe Bolloré doit l'essentiel de sa notoriété médiatique aux branches Stockage d'électricité ou Communication, l'activité transport et logistique reste le socle du groupe.

Un résultat opérationnel stable

Les résultats 2015 sont encore là pour le confirmer. La branche transport et logistique a généré un chiffre d'affaires de 6 051 M€ (+7,5% en données publiées et +4% à périmètre et change constants), soit 56% des revenus du groupe. À 767 M€ (+5,1%), l'EBITDA représente quant à lui 69% du chiffre global du groupe.

Concernant le résultat opérationnel, la croissance globale de +8% n'a pas été portée par la branche transport-logistique, qui est restée quasiment stable (+4% à 569 M€), "compte tenu de l'augmentation des amortissements liés à l'accélération des investissements en Afrique", explique le groupe. Cela dit, malgré cette faible évolution, la branche transport-logistique génère 81% du résultat global...

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"Bonne marche générale"

Au 1er janvier 2016, le groupe Bolloré a mis en place une nouvelle organisation de sa branche Transport et Logistique autour de quatre entités (voir encadré). Mais dans les comptes 2015, deux structures alimentent la division : Bolloré Logistics et Bolloré Africa Logistics.

Spécialisée dans la commission de transport et la logistique, Bolloré Logistics représente 55,6% du chiffre d'affaires de la branche avec un total de 3 363 M€ de revenus en 2015. Un résultat en progression de 9,4% en données publiées et de 2,4% à périmètre et change constants.

Le solde de 2 688 M€ revient donc à Bolloré Africa Logistics, en croissance de 5,2% (+5,9% à périmètre et change constants).

Le groupe souligne dans la présentation des résultats annuels "la bonne marche générale des activités portuaires en Afrique et des activités logistiques particulièrement en Europe et en Asie". En revanche, la baisse des cours des matières premières a "affecté les activités projets industriels en Afrique au service des clients pétroliers et miniers et l'activités des pays particulièrement exposés au pétrole (Gabon, Congo, Angola, Mozambique, Nigéria)".