"Nous évoluons sur des secteurs (l’automobile, la grande distribution, le bâtiment) qui, pour les deux premiers surtout, offrent des niveaux d’activité intéressants depuis quelques mois. Avec ce mois de mai qui comporte autant de semaines de quatre jours, nous faisons le nécessaire pour mettre en place des solutions adaptées à nos moyens.
Le marché est moins souple qu’à une certaine époque. Il devient vite sous-capacitaire quand l‘activité redémarre. Depuis plusieurs semaines, on peut parler de frémissement, même si le bâtiment tire vers le bas. On le sent dans les volumes mais également dans nos contacts avec les clients. Il faut souligner que nous surfons sur un prix du gazole qui reste «sage».
Les budgets transport toujours tendus
Le moral des chargeurs ? Je ne sais pas s’ils ont profité d’un effet d’aubaine au moment de la déflation de fin d’année. En tout cas, ils ont déclenché énormément d’appels d’offres. On avait pourtant prévenu que les volumes de fin d’année ne seraient pas représentatifs de la réalité de la conjoncture.
Avec la disparition de l’écotaxe, on pensait que les budgets transport auraient davantage de souplesse, qu’il y aurait moins de tension sur les grilles tarifaires. Mais en fait, non : les chargeurs ont beaucoup cherché du prix. Cela laisse à penser qu’ils n’en ont toutefois pas fini avec un certain climat de tension.
Le rail-route rencontre un bon écho
Sur notre offre rail-route, nous sommes dans nos objectifs. Nous passons au moins 20 caisses/jour. Nous accompagnons les clients qui s’engagent dans une démarche de développement durable. Nous sommes bien positionnés sur tout ce qui est inter-sites et flux un peu moins tendus.
C’est une activité qui rencontre un bon écho chez nos clients. Il y a de nouvelles lignes à ouvrir en 2016, sur des axes plus réputés".
Les Transports Bréger en chiffres
■ Siège : Saint-Berthevin (53)
■ CA 2014 : 98 M€
■ Effectif : 700 salariés
■ Parc : 550 véhicules
■ Activités : organisation de transports, grande distribution, automobile, BTP.