Transport routier : la France adopte la CMR électronique

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Florence Berthelot, déléguée générale de la FNTR, estime que la CMR électronique peut considérablement améliorer la gestion des documents dans le transport routier.

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L'Union internationale des Transports Routiers (IRU) vient d'annoncer que la France avait adopté l’e-CMR, version numérique de la lettre de voiture, déjà utilisée par 10 pays en Europe.

"La France est devenue le 10e pays européen à accéder à la CMR électronique (e-CMR), ouvrant ainsi la voie à un transport de marchandises simplifié et plus efficace, des échanges facilités et un transport routier entièrement dématérialisé", a annoncé l'Union internationale des Transports Routiers (IRU), fin octobre, par la voie d'un communiqué.


Réduction des risques d'erreurs

Il y a encore quelques années, les lettres CMR – lettres de voiture qui contiennent des renseignements sur la nature des marchandises transportées et sur les parties concernées par l’échange – n’existaient que sous le format papier. Depuis 2011 il existe une version numérique, l’e-CMR. Désormais, donc, dix pays l’utilisent : Bulgarie, République tchèque, Danemark, Lettonie, Lituanie, Pays-Bas, Slovaquie, Espagne, Suisse et France.

"Les transporteurs pourront désormais consigner, conserver et échanger numériquement les données CMR avec leurs partenaires commerciaux. En réduisant le risque d’erreurs humaines, nous pourrons améliorer la gestion des documents, tout en renforçant l'efficacité des opérations de transport routier", signale Florence Berthelot, déléguée générale de la FNTR, membre de l'IRU.

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