L’OTRE va pouvoir retourner à la table des négociations. La décision de la cour administrative d’appel de Paris, qui a annulé en décembre dernier la représentativité de l’OTRE, n’est pas irrévocable et ne l’empêche pas de participer aux négociations collectives, estime le ministère du Travail dans un courrier adressé tout récemment à l’organisation présidée par Aline Mesplès. Le ministère du Travail avait d'ailleurs pour sa part validé la représentativité de l'OTRE en septembre 2012.
"Jouer la carte de l'apaisement"
"Nous avons, dès lors, adressé un courrier au président de la commission paritaire mixte pour lui demander de procéder à nos convocations pour les futures commissions", annonce Jean-Marc Rivera, délégué général adjoint de l’OTRE. Laquelle se déclare en ligne avec la loi Sapin sur la représentativité patronale, qui doit s’imposer à toutes les fédérations professionnelles au printemps prochain.
"Cela va dans le bon sens. Il faut que cette nouvelle loi permette à chacun de jouer la carte de l’apaisement", confie Jean-Marc Rivera.