Matières dangereuses : les appels à la mesure de l'ATMD

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Le fioul domestique fait partie des produits qui résistent à la baisse d’activité.

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La 23ème assemblée générale de l'Association du transport de matières dangereuses (ATMD), le 20 juin 2013, a plaidé pour l'allégement des contraintes imposées par les chargeurs et l'harmonisation des règles.

Saisir les opportunités et surfer sur les contraintes : le métier d’entrepreneur, selon Philippe Virtel, vice-président de l'Association du transport de matières dangereuses (ATMD), s’inspire du parcours d’obstacles.

Au rayon des opportunités, l’évolution des principales filières du secteur est variable. En termes de volumes, quelques produits "résistent" à l’image du gazole, du GPL (après un sensible repli entre 2010 et 2011) et de la chimie, "dont la dynamique portée par le commerce extérieur profite peu à nos entreprises", relève Blaise Durand, dirigeant opérationnel d’EB Trans (groupe Tardy).


Difficile gestion des parcs spécifiques

Ailleurs, la baisse des volumes pose, avec plus d’acuité, la question de la gestion de parcs spécifiques sur certains marchés tels les bitumes. Sans visibilité, avec un crédit bancaire aux entreprises de transport et de logistique qui se tend (29 Md€ en 2012 contre 37 Md€ en 2009), "nos entreprises hésitent à investir dans le renouvellement de leur flotte".

D’autant qu’en parallèle, la barque fiscale et des char­ges s’est alourdie avec la "modification des règles Fillon et TEPA, les coûts inhérents au passage à 44 t, la fiscalité gazole au second semestre 2012, la mutuelle obligatoire, Euro 6 et l’écotaxe demain", énumère Blaise Durand.


Chers matériels dédiés

Si les opportunités se font rares, les contraintes foisonnent. Au plan administratif, Philippe Virtel, à la tête du groupe MGE, évoque "les règles de délivrance des nouveaux certificats de formation des conducteurs ADR, et les difficultés liées au passage des véhicules à 44 t ".

Sur ce second dossier, "la situation devient ubuesque pour modifier les certificats d’immatriculation des véhicules en nous impo­sant des attestations auprès de constructeurs qui parfois n’existent plus".

Quant à l’écotaxe, le patron de MGE s’étonne que "la chaîne des fournisseurs de badges embarqués ne soit pas encore homologuée empêchant de se positionner".

Lire la suite dans L'Officiel des Transporteurs n°2696 du 21 juin 2013 : Les appels à la mesure de l'ATMD (accès abonnés)

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