Le groupe Petit Forestier (93) a fait savoir qu’il renonçait à l'acquisition du groupe Fraikin. Une décision motivée par la position de l’Autorité de la concurrence qui avait lancé une enquête approfondie, après avoir pointé un risque de quasi monopole.
"L'Autorité prend aujourd'hui acte de la décision de Petit Forestier de renoncer à l'opération", précise un communiqué publié le 19 janvier.
Un risque de chevauchement d’activités
L'opération entre le n° 1 et le n° 2 du véhicule frigorifique aurait abouti à la constitution d'un quasi-monopole du nouvel ensemble dans le secteur, explique l’Autorité. La nouvelle entité aurait représenté une part de marché de 90 % sur le marché de la location longue durée de véhicules industriels frigorifiques.
"Des risques potentiels d'augmentation des prix pour les entreprises clientes", précise l’Autorité, qui auraient conduit à "d'importants chevauchements d'activités entre les parties au niveau local sur les marchés de la location longue durée et courte durée de véhicules industriels frigorifiques. Au niveau local, la nouvelle entité aurait en effet détenu des parts de marché supérieures à 50 % dans plus d'une centaine de zones".
Rappelons que le 18 novembre 2016, le groupe Petit Forestier avait notifié le projet d'acquisition de son principal concurrent, le groupe Fraikin en France.