Paquet mobilité, dumping social, politique d’infrastructure, coopération entre les entreprises des deux pays... la rencontre, ce 12 février, entre Élisabeth Borne, ministre des Transports, et son homologue grec Christos Spirtzis, ne manquait pas de matière.
Une position commune
Dans un contexte où la France et la Grèce sont toutes deux engagées dans la lutte contre la fraude et le dumping social et dans l'application du détachement au secteur du transport, les deux ministres ont annoncé un travail conjoint sur ces questions.
Pour préciser les contours de cette collaboration, la Grèce serait invitée à la prochaine réunion ministérielle de l'Alliance du Routier. "Le paquet mobilité offre une opportunité pour la restructuration et la promotion des changements nécessaires dans le transport routier pour un marché européen qui garantira les conditions d'une concurrence loyale et la promotion des nouvelles technologies pour un meilleur contrôle et les droits sociaux des travailleurs du secteur", a expliqué Christos Spirtzis.
Une feuille de route à venir
En parallèle, les ministres ont échangé sur leurs politiques respectives en matière d'infrastructures et de transports et ont convenu de l’intérêt de renforcer leurs relations bilatérales, notamment entre les entreprises françaises et grecques. "Certains projets clés ont été identifiés et nos ministères ainsi que nos services mettront en œuvre cette feuille de route dans les prochains mois", a indiqué Élisabeth Borne.