Après Fos-sur-Mer, c’est au tour du port du Havre de mettre en service une plateforme de traitement thermique des grumes qui lui permet d’exploiter de nouveau du bois, en particulier vers la Chine.
Rétrospectivement, le ministère de l’Agriculture avait interdit à l’automne 2015 la pulvérisation des produits phytosanitaires sur les tas de bois en bord de route, utilisée par les entreprises pour décrocher les certificats à l’export.
100 € par conteneur
"C’est un marché qui représentait à une époque plus de 60 000 conteneurs à l’année passant par le port du Havre que nous avions totalement perdu au profit d’Anvers", a précisé Luc Brasseur, directeur général de la Compagnie nouvelle de manutention et de transport (CNMT) qui accueille la plateforme.
Le trafic attendu par le port sur cette activité pourrait générer plusieurs dizaines de millions d’euros de chiffre d’affaires et ce malgré des coûts de manutention élevés notamment du fait d’une taxe phytosanitaire qui "représente 100 € par conteneur", chiffre Charlie Mola, vice-président du syndicat de la filière bois.