Brittany Ferries a signé un accord avec SNCF Réseau pour réserver les sillons de la future autoroute ferroviaire entre Cherbourg et Mouguerre, près de Bayonne. Son lancement est prévu d’ici la fin du premier semestre 2024.
Le projet d’autoroute ferroviaire Cherbourg-Mouguerre a franchi une "petite" étape en avril. Brittany Ferries, en qualité d’opérateur ferroviaire, a signé un accord-cadre avec SNCF Réseau "pour sécuriser des sillons au cours de ses cinq premières années d’exploitation", affirme Jean-Marc Roué, le président de la compagnie. Selon lui, le service, annoncé initialement pour 2022, "sera lancé à la fin du premier semestre 2024".
Le respect de ce calendrier suppose toutefois de réunir plusieurs conditions. À commencer par la construction des terminaux. Le premier, sur le port de Cherbourg, serait financé par Ports de Normandie avec le soutien de l’État, de l’Europe et de de plusieurs collectivités locales (Conseil régional de Normandie, département de la Manche, Communauté d’agglomérations du Cotentin).
À Mouguerre (Pyrénées Atlantiques), le foncier qui accueillera le futur terminal n’est pas encore acquis. Pour l’heure, la construction du chantier serait financé par l’État et l’Europe avec la région Nouvelle-Aquitaine et la Communauté d’agglomération du Pays Basque.
Les collectivités territoriales, partenaires du projet, devront mener aussi les concertations publiques nécessaires à l’aménagement des deux terminaux.
Service "rail-mer"
À Cherbourg comme à Mouguerre, les chantiers seront équipés d’un système de manutention horizontale automatique fourni par le groupe Lohr, constructeur de wagons de la future autoroute ferroviaire. Pour le transport de remorques non-accompagnées, le service envisagé aura une fréquence "d’un aller-retour par jour, six à sept jours par semaine. Il utilisera deux rames composées de 21 wagons Modalohr chacune", prévoit la BAI. L’ambition de la compagnie est de créer une offre multimodale entre "le Royaume-Uni, l’Irlande et la Péninsule ibérique". Cette offre s’appuierait sur les services maritimes entre Cherbourg, Poole, Portsmouth et Rosslare, l’autoroute ferroviaire Cherbourg-Mouguerre et des pré et post acheminements routiers.
Le respect de ce calendrier suppose toutefois de réunir plusieurs conditions. À commencer par la construction des terminaux. Le premier, sur le port de Cherbourg, serait financé par Ports de Normandie avec le soutien de l’État, de l’Europe et de de plusieurs collectivités locales (Conseil régional de Normandie, département de la Manche, Communauté d’agglomérations du Cotentin).
À Mouguerre (Pyrénées Atlantiques), le foncier qui accueillera le futur terminal n’est pas encore acquis. Pour l’heure, la construction du chantier serait financé par l’État et l’Europe avec la région Nouvelle-Aquitaine et la Communauté d’agglomération du Pays Basque.
Les collectivités territoriales, partenaires du projet, devront mener aussi les concertations publiques nécessaires à l’aménagement des deux terminaux.
Service "rail-mer"
À Cherbourg comme à Mouguerre, les chantiers seront équipés d’un système de manutention horizontale automatique fourni par le groupe Lohr, constructeur de wagons de la future autoroute ferroviaire. Pour le transport de remorques non-accompagnées, le service envisagé aura une fréquence "d’un aller-retour par jour, six à sept jours par semaine. Il utilisera deux rames composées de 21 wagons Modalohr chacune", prévoit la BAI. L’ambition de la compagnie est de créer une offre multimodale entre "le Royaume-Uni, l’Irlande et la Péninsule ibérique". Cette offre s’appuierait sur les services maritimes entre Cherbourg, Poole, Portsmouth et Rosslare, l’autoroute ferroviaire Cherbourg-Mouguerre et des pré et post acheminements routiers.