Reste que tous les segments et tous les compétiteurs n’ont pas bénéficié de la même stabilité.
- Le marché des tracteurs routiers, totalisant 25 418 immatriculations, a marqué une nette reprise à + 11,8 %.
- Celui des porteurs lourds s’est affaissé à - 3,5 % et que celui des porteurs de moyen tonnage s’est effondré à - 34,6 %.
Quant aux résultats par marques, ils présentent d’énormes disparités, comme nous pouvons le découvrir dans le tableau ci-dessous (source : CCFA) :
Crédit photo : Source : CCFA, branche VI
Parmi les « gagnants », Daf sort franchement du lot. Avec une progression de 13,5 %, le constructeur hollandais bondit de la quatrième à la deuxième place. Une première pour la marque, due à ses ventes de tracteurs, en progression de 22,5 %.
Volvo Trucks a également profité de la période avec une progression de 9,5 % qui l’amène à 14 % de part de marché.
Quant à Mercedes, bien que ses immatriculations aient légèrement progressé de 2,7 %, il n’a pu éviter de rétrograder de la deuxième à la quatrième place.
Les « perdants » sont emmenés par Scania qui perd près de deux points de pénétration, suivi par MAN et Iveco.
Renault Trucks, pour sa part, a perdu 0,4 point de pénétration, malgré une bonne résistance en porteurs où sa pénétration est montée à 38,9 %.
Enfin, reste le cas des « divers » dont l’accroissement spectaculaire est la conséquence de l’entrée de Ford Trucks sur le marché français. Ford Trucks France ne nous ayant pas communiqué ses immatriculations, ses résultats restent noyés dans la catégorie des « divers » qui compte par ailleurs des constructeurs de grues mobiles (dont Liebherr, avec 99 unités). Selon certaines sources, 420 tracteurs Ford auraient toutefois été immatriculés en 2022.
Complément d'information
(cliquez sur le lien pour lire l'article)
Ventes de camions : la lente progression des carburants non-fossiles
Ventes de camions en 2022 : Scania en retrait
Daimler Truck France : 2022, année une étoile
