L'opérateur ferroviaire RDT 13 pourrait changer de nom

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Un locotracteur de RDT 13 manœuvre une locomotive électrique d'Europorte sur le site de maintenance d'Arles en cours de modernisation.

Crédit photo © Olivier Constant
102 ans après sa création, RDT 13 devrait poursuivre ses activités sous un nouveau nom à partir du 1er janvier 2016. L'opérateur ferroviaire s'attelle, par ailleurs, à obtenir de nouveaux contrats pour compenser le déclin potentiel d'un trafic historique.

La Régie Départementale des Transports des Bouches-du-Rhône (RDT 13) est en passe de franchir une nouvelle étape de son existence le 1er janvier 2016. C'est à cette date, en effet, qu'interviendra le transfert des compétences transport du département des Bouches-du-Rhône. Ces dernières pourraient revenir à la nouvelle métropole d'Aix-Marseille-Provence, créée elle aussi au 1er janvier.


Des nouveaux contrats

Cette période de changement n'empêche pas RDT 13 de se positionner sur de nouveaux contrats. L'un des plus prometteurs pourrait résider dans le transport de pondéreux au sein du département des Bouches-du-Rhône. De l'ordre de plusieurs centaines de milliers de tonnes par an, ce nouveau trafic pourrait débuter au printemps 2016.

Toujours au chapitre du report modal mais dans le département de l'Hérault cette fois, RDT 13 pourrait voir ses trafics doubler sur la ligne Colombiers-Cazouls. De nouvelles entreprises s'installant actuellement près de Maureilhan souhaitent disposer d'embranchements particuliers. Ils pourraient devenir opérationnels à l'horizon 2016/2017.

Ces tonnages supplémentaires ne seront pas de trop pour compenser ceux, déclinants, de la desserte historique entre La Mède et Pas-des-Lanciers. Total a, en effet, décidé d'arrêter l'activité raffinage de pétrole de son unité de La Mède fin 2016. Une partie des 400 000 tonnes transportées annuellement pourrait disparaître, même si toutes les décisions n'ont pas encore été prises.


Relais de croissance

Eu égard à la très grande diversité de ses activités, le pôle ferroviaire de la RDT 13 devrait pouvoir conserver ses 7 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel et ses 76 salariés. Déjà en charge de la maintenance des 55 km de voies de service et des 9 km de voies principales des bassins ouest du Grand Port Maritime de Marseille (GPMM), il bénéficiera d'un champ d'action considérablement accru à compter du 1er janvier 2016. Il réalisera, à partir de cette date, la maintenance des deux bassins est et ouest du GPMM, soit un linéaire de voies doublé par rapport à la situation actuelle.

Ayant écarté, pour l'heure, tout projet d'extension de son atelier de maintenance de locomotives de Marignane pour cause d'inondabilité, RDT 13 n'en prévoit pas moins de moderniser ce site dans le courant de l'année 2016. D'ici là et plus précisément en décembre 2015 auront été achevés, en outre, les travaux de modernisation du second site de maintenance de RDT 13 situé à Arles.

En lieu et place des deux fosses actuelles, ce sont trois fosses qui deviendront disponibles "pour des opérateurs ferroviaires recherchant des espaces pour réaliser la maintenance de leurs engins moteurs ou souhaitant nous en confier directement l'entretien. Cela va nous permettre de développer notre chiffre d'affaires dans la maintenance tout en répondant à toute la demande de maintenance non satisfaite actuellement", se félicite dès maintenant Pierre Saracino, directeur du Pôle Ferroviaire de RDT 13.

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