Près d’un an après l’annonce d’un plan social, Euro Cargo Rail (ECR), filiale fret ferroviaire en France de la Deutsche Bahn, dévoile une nouvelle réorganisation opérationnelle simplifiée. "En se concentrant sur des trafics denses, nous nous donnons les moyens de repartir sur les bases d’une croissance stable, maîtrisée et surtout rentable. À l’heure où nous finalisons notre plan de sauvegarde de l’emploi, c’est un préalable à notre redressement durable. La croissance devrait atteindre 2 à 5 % par an jusqu’en 2020", indique ECR dans un communiqué de presse.
Une articulation en trois corridors
Pour y parvenir, la société mise sur des trains longue distance organisés autour de trois corridors : Atlantique, Méditerranée et Nord. Avec une priorité donnée aux trafics "durables et rentables", chaque corridor fonctionne comme un centre de production autonome dans sa zone géographique. Des centres de production au sein desquels, deux métiers, au lieu de neuf jusque-là, orchestrent les services : un gestionnaire pré-opérationnel, qui adapte le plan de transport théorique aux commandes clients et prépare les plannings, et le gestionnaire opérationnel qui prend en charge la gestion du plan de transport.
En termes d’offres, ECR s’apprête à lancer une navette régulière, toutes les six heures, de wagons conventionnels et intermodaux entre l’Allemagne et l’Espagne. Elle envisage aussi de déployer en 2018 cinq rotations hebdomadaires de trains au gabarit P400 qu’elle a déjà testé sur l’axe Forbach-Perpignan.